Lundi prochain, à partir de 10 heures, les 165 députés élus lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 seront officiellement installés à l’Assemblée nationale. Cette première session marquera le début d’une nouvelle législature, dominée par le parti au pouvoir, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, qui a remporté 130 sièges. Cette session d’installation soulève de nombreuses interrogations, notamment celle de la présidence de l’Assemblée.
Plusieurs noms circulent parmi les potentiels candidats, tels qu’Ayib Daffé, Abass Fall, El Malick Ndiaye, le doyen Alla Kane, et même Ousmane Sonko, le président du Parti Pastef. Cependant, à ce stade, seul le leadership de Pastef semble avoir une idée précise de qui sera choisi, laissant le reste du pays dans l’incertitude.
Les enjeux sont élevés pour cette nouvelle législature, alors que les députés devront faire face à des défis importants, notamment la nécessité de redresser une nation qui a souffert de décennies de difficultés. Les citoyens attendent des actions concrètes et des décisions qui pourront améliorer leur quotidien.
La session promet d’être riche en discussions et en débats, alors que les nouveaux élus prennent leurs fonctions et s’engagent à représenter les intérêts de leurs concitoyens.