Ngekhokh, cœur battant du panafricanisme. Du 30 novembre au 7 décembre, Ngekhokh est devenue l’épicentre d’un renouveau panafricaniste. Le Festival International Panafricain (FIPAN) y a rassemblé des délégations venues de toute l’Afrique, transformant la ville en une mosaïque de cultures, de traditions et de réflexions. Cet événement phare, sous le thème brûlant de « L’insécurité en Afrique : défis et perspectives », a été marqué par des échanges riches et des engagements poignants. Une mobilisation exceptionnelle autour de la sécurité
Face à l’insécurité qui gangrène de nombreuses nations africaines, le FIPAN a réuni intellectuels, leaders politiques, artistes, et surtout des jeunes, pour réfléchir à des solutions durables. Parrain de l’événement, le Général Mamadou Mansour Seck, une figure emblématique du panafricanisme, a délivré un message fort, appelant les jeunes Africains à reprendre le flambeau de l’unité africaine.
Dans un discours empreint de sagesse, il a exhorté la jeunesse à se hisser à la hauteur des défis contemporains. « L’Afrique d’aujourd’hui, c’est l’Afrique de demain, et cette Afrique appartient à ses jeunes. Il est temps que ces derniers s’unissent, libèrent nos nations des maux qui les freinent et écrivent un nouveau chapitre de notre histoire commune », a-t-il déclaré sous les acclamations du public. Une journée vibrante d’émotions et d’engagement
La cérémonie d’ouverture a donné le ton avec des performances artistiques célébrant la richesse culturelle africaine. Poètes, danseurs et musiciens ont partagé la scène pour rappeler l’importance de la solidarité africaine. Dans les discours prononcés, un fil conducteur : l’urgence de défendre la dignité de la race noire et de bâtir des nations unies face aux défis du terrorisme, de la pauvreté et de l’instabilité. Les participants, composés d’hommes, de femmes, et surtout d’une jeunesse assoiffée de changement, ont montré leur engagement à bâtir une Afrique forte et souveraine. En marge des discours, des ateliers et des panels ont exploré des sujets tels que l’éducation, la gouvernance, et le rôle des femmes dans la construction d’un avenir meilleur.
Le FIPAN 2024 s’affirme ainsi comme un espace unique où le rêve panafricain se conjugue avec des actions concrètes. Entre réflexions et célébrations, il a permis de réaffirmer la nécessité d’une Afrique solidaire et résolument tournée vers l’avenir. Un avenir porté par la jeunesse africaine
Le Festival s’est clôturé sur une note d’espoir, marquant le début d’une nouvelle dynamique pour l’Afrique. Comme l’a souligné le Général Seck, le panafricanisme ne doit pas être un simple concept, mais un véritable moteur de libération. Une mission que la jeunesse africaine semble prête à embrasser avec courage et détermination. Ngekhokh, le berceau de ce rendez-vous historique, se souviendra longtemps de ces moments de communion et d’engagement pour un avenir meilleur. Quant à l’Afrique, elle peut compter sur ses fils et filles pour relever les défis de demain.