Lors d’une conférence de presse, Samba Ndong, Alassane Cissé et 148 autres membres du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) ont tiré la sonnette d’alarme sur le blocage de leur institution et le non-versement de leurs indemnités et salaires. Ces dysfonctionnements, selon eux, découlent de déclarations et actions récentes du Premier ministre Ousmane Sonko, ainsi que de décisions présidentielles ayant conduit à la destitution des présidents du HCCT et du CESE.
Créé en 2016 pour renforcer la collaboration entre l’État et les acteurs territoriaux dans les politiques de décentralisation et de développement, le HCCT joue un rôle consultatif crucial. Cependant, les hauts conseillers déplorent que ces crises politiques aient étouffé le fonctionnement de l’institution et entravé leur travail.
Insistant sur le caractère fondamental de leur mandat de cinq ans, les conseillers exigent le rétablissement de leurs droits financiers et la reprise des travaux de session pour garantir la continuité de leur mission au service des collectivités territoriales.
Dans un contexte où le respect des institutions et des droits acquis est vital, cette situation soulève des questions sur la stabilité des organes de gouvernance territoriale au Sénégal.