Dixit Xavier Diatta Directeur Général de Casa Industries SA le Samedi 14 Décembre 2024, lors de leur assemblée générale extraordinaire tenue à l’université Assane Seck de Ziguinchor. « Nous avons tenu cette assemblée générale extraordinaire pour informer de ce que nous avons fait et ce que doivent faire. On avait ouvert notre capital pour l’augmenter qui est allé de 50 millions à 116 millions de FCFA avec 565 actionnaires et (28) groupements de femmes de Bignona jusqu’au Cap-Skiring.
Il fallait qu’on tienne cette assemblée aujourd’hui pour informer. Casa-Industries a été créée depuis 2021 par et avec des Sénégalais en vue de leur participation, celle du citoyen ordinaire pour renforcer le tissu Agro-industrie. L’assemblée a décidé de la mise sur pied d’une usine de Cajou, une usine de fruits et une usine d’arachides, parce que les gens sont fatigués en Casamance d’utiliser de l’huile qui vient de Malaisie, de Singapour. Qu’il faut qu’on arrive à mettre sur pied une usine qui peut répondre à ces critères. Nous avons déjà implanté une, celle du cajou et nous avons des produits labellisés qu’on peut amener partout sans problème. Des produits de qualité, des produits sélectionnés », a t-il fait savoir. Mais selon Xavier Diatta dg de la structure, à côté ils accompagnent les femmes qui sont dans la transformation. « Parce que celles qui s’activent plus dans le développement économique sont financées par les organes de soutien qui les financent. Mais derrière elles prennent des financements, elles transforment mais après ont des problèmes d’écoulement. Donc nous travaillons avec elles pour renverser la tendance pour que désormais les gens viennent faire des commandes. Mais transformer après garder généralement soit le produit est bon mais n’a pas de client soit il n’est pas bon donc personne ne l’achète. Soit le produire est bon mais la compétition est rude et tel présenté ne peut être amené en compétition c’est pourquoi il y’a ces problèmes », a t-il expliqué. « Aujourd’hui nous nous apprêtons à aller à l’étape supérieure. Nous avons aujourd’hui une usine qui transforme deux (02) tonnes par jour et nous voulons aller à cinq (05) tonnes d’anacardes par jour. Et puis encore nous sommes entrain d’étudier pour voir d’autres possibilités. C’est pourquoi nous avons signé une convention avec l’ISEP de Bignona qui forme également des jeunes dans l’agriculture. Après leurs études, ils ne savent où aller donc notre objectif n’est pas de les mettre dans Casa-Industries SA mais de les encadrer pour qu’ils soient proches du monde rural, des planteurs. Qu’ils soient proches des agriculteurs parce parce ce sont ces jeunes formés qui peuvent savoir si tel arbre est malade ou a des attaques. Tout cela pour vraiment accroître le rendement pour des produits de qualité mais en quantité suffisante »‘. A en croire Xavier Diatta leurs objectifs ont été atteints et pour les prochaines étapes, il s’agit maintenant cette ligne nous allons décupler pratiquement sa capacité. Nous allons vers une ligne beaucoup plus puissante parce que là on était à deux (02) tonnes par jour. Mais là nous voulons aller à cinq (05) tonnes par jour dans le cadre de la transformation. Il s’agit pas de se précipiter, nous voulons y aller pas à pas. Et pourtant la campagne prochaine nous souhaitons mettre en place une ligne full automatique avec toutes les exigences pour offrir un produit de qualité ». Et de préciser: » Nous voulons participer à l’agro-industrie en Casamance. Nous voulons participer parce qu’on ne peut pas avoir la prétention de dire que nous allons construire. Nous voulons participer au développement, faire sortir les populations de la pauvreté,mais il faut que ça soit organisé. On ne peut pas le faire de façon sauvage ou désorganisée, il faut que ça soit réellement organisé et il faut qu’il y’ai le soutien de l’état derrière. Il faut que les filières soient organisées. Pour la filière de l’anacarde on en a eu très peu mais on a créé les conditions favorables pour que l’anacarde soit commercialisée à l’extérieur de la zone de production c’est pourquoi il y’a des usines fermée. Mais j’ai bon espoir que ce gouvernement qui vient d’être mis en place, avec leur volonté de venir en aide je crois qu’ils vont y mettre un terme. J’ai entendu le ministre dire qu’on va interdire maintenant l’exportation des matières premières et je crois que ce serait la première mesure salutaire qu’on devrait saluer ».
Ibrahima GOUDIABY