Le Cncr et ses partenaires outillent 200 jeunes sur l’agro-écologie paysanne

La commune de Thionk-Essyl une localité située dans le département de Bignona plus exactement dans le Blouf dans la région de Ziguinchor a abrité la 3e édition du camp de l’agro-écologie paysanne pour le climat et la gestion communautaire des ressources naturelles. Ce, pour amener les jeunes à gérer leur environnement en adoptant de nouveaux comportements.

 En effet plus de 200 jeunes venus de toutes les régions vont camper du 16 au 19 Décembre à Thionk-Essyl, où a eu lieu la cérémonie d'ouverture ce Lundi 16 décembre 2024. Madame Djiba Oulimata première adjointe au maire de la commune de Thionk-Essyl de manifester sa satisfaction d'assister à ce camp agroécologique qui est une première édition au niveau de la commune de Thionk-Essyl. "C'est important pour nous parce nous sommes agressés partout du point de vue de l'environnement. Nous avons une dégradation de l'environnement surtout par rapport à la forêt qui entoure la commune de Thionk-Essyl et qui nous permettait de garder ce très beau climat et qui concerne Thionk-Essyl. Malheureusement les populations ner sont pas encore consciente qu'il faut qu'il faut protéger cet environnement là. Parce que ce qui intéressé les populations c'est l'aspect financier et c'est vraiment dommage. Donc la sensibilisation qui va être apportée à ces jeunes permettra de faire ce travail de conscientisation quand ils iront chez eux, mais aussi de pouvoir changer leur façon de faire par rapport surtout à l'agriculture et l'écologie deux concepts qui vont ensemble".
   Elle rassure que leur commune accompagne toujours les jeunes dans ce sens parce qu'il y'a une association qui est très dynamique dans le cadre de l'environnement qui s'appelle "Thionk-Essyl Vision". Et que son premier objectif c'est de préserver l'environnement et c'est d'aider à sensibiliser les jeunes pour qu'ils puissent gérer leur environnement en adoptant de nouveaux comportements. "Par exemple j'ai entendu parler de bio-pesticides, de bio-engrais et ça va permettre de changer, de ne pas agresser davantage les rizières par exemple. Parce que nous ce qui nous intéresse ici le plus ce sont les rizières. Et nous avons remarqué qu'il y'a la salinisation de ces rizières, leur ensablement, et l'acidification des rizières. Donc ces pratiques vont permettre d'aider à préserver notre premier outil de vie. C'est pourquoi nous encourager le CNCR, à venir accompagner les populations surtout les jeunes. S'ils y'a des comportements à cela passera nécessairement par les jeunes. Et ils seront des relais partout où ils seront sur les attitudes à adopter", a t-elle dit.
   Amadou Moctar Mbodji SG du Cncr (Conseil National de Consultation et de Coopération des Ruraux) de rappeler que ce camp entre dans le cadre de la préparation du camp international de 2025. "Donc les deux premiers camps ont eu lieu à Dakar notamment au Lac Rose. Cette année nous avons choisi Thionk-Essyl pour préparer l'édition de 2025, qui va être une édition internationale. Le choix de Thionk-Essyl n'est pas fortuit c'est décentraliser. On s'est dit que le Cncr est partout au Sénégal donc les activités doivent être décentralisées un peu partout au Sénégal. Nous avons choisi Thionk-Essyl parce que c'est la région sud cette année nous avons eu beaucoup dans d'événements. La semaine dernière on a eu les concertations citoyennes pour préparer la révision de la loi d'orientation agro-sylvopastorale. Nous avons également à organiser un forum des femmes pour le changement climatique. Donc la zone sud nous intéresse énormément. L'objectif visé c'est surtout la sensibilisation, la formation parce que les jeunes doivent comprendre ce qui se passe. Aujourd'hui avec les changements climatiques, la production ne va pas y aller. Il faut leur apprendre, les sensibiliser surtout pour la résilience c'est important", a t-il pesté.
  Mamadou Sow chargé de communication du collège des jeunes du Cncr de conclure que dans le cadre de l'Agro-écologie, ils vont échanger sur les changements climatiques, de résilience et de systèmes d'adaptation. Mais qu'il faut noter que c'est les appellations qui ont changées. "L'agro-écologie a été toujours utilisée par nos grands parents. Tout provenait de la terres, ils n'avaient pas besoin d'engrais. Ils utilisaient des systèmes de compostage parce que quand on parle d'environnement ça intéresse le pêcheur, l'agriculteur, l'apiculteur entre autres. Et tous c'est gens sont dans l'environnement et l'agro-écologie provient de la terre. Parce que ce qu'on utilise pour payer de l'engrais, on peut utiliser le système de compostage. Et si nous formons les jeunes, les comportements vont changer et l'argent qu'on utilisait pour les engrais peut aller ailleurs. C'est relais pourront sensibiliser sur l'environnement, sur le changement climatique et l'agro-écologie. Creux qui ont été formés connaissent le compostage et peuvent faire leurs propres pépinières chez eux, rendre la terre fertile pourtant de meilleurs rendements".

            Ibrahima GOUDIABY