PROGRAMME SOUXALI SA GOKH : SIGNATURE D’UNE CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE DAME DIANE ET LE MASAE. PAR SOULEYMANE JULES SENE

Quand le secteur privé s’invite à accompagner l’agriculture
Dans le cadre de l’ambitieux programme SOUXALI SA GOKH, le Sénégal vient de franchir une nouvelle étape décisive grâce à la signature d’une convention de partenariat stratégique entre un privé sénégalais M Dame Diane et le MASAE. Un engagement qui marque un tournant majeur dans les efforts de renforcement de la sécurité alimentaire, la promotion de la souveraineté alimentaire tout en stimulant le développement socio-économique durable de notre pays.
Avec une contribution remarquable et très significative de 1 milliards de F CFA, M Diane témoigne de son engagement profond en faveur du progrès agricole et social. Un geste noble, en appui à la création de coopératives agricoles communautaire qui constitue un levier puissant pour transformer les pratiques agricoles locale, dynamiser les productions et offrir aux jeunes et femmes des opportunités économiques solides et pérennes. Ce partenariat novateur n’est pas qu’un simple accord mais une vision commune portée par une volonté inébranlable de bâtir un avenir agricole meilleur pour les générations actuelles et futures qui seront intéressés par la chose agricole. A travers cette initiative, notre pays le Sénégal renforce sa résilience face aux défis alimentaires mondiaux, tout en consolidant les bases d’un développement inclusif équitable et durable.
Cette convention est un modèle de synergie et d’espoir qui incarne l’unité entre secteur public et privé pour relever ensemble les défis cruciaux de notre temps. Elle met également en lumière la confiance mutuelle entre les parties prenantes et leur volonté partagée d’agir pour bien être collectif. Grace à cette collaboration exemplaire, les terres de notre terroir riches de potentialités inexploitées deviendront les fondements d’une souveraineté agricoles et alimentaire renforcées ..
En mettant un accent particulier sur l’emploi des jeunes et des femmes, ce partenariat participe à réduire les inégalités et à donner un nouvel élan à l’entreprenariat agricole. C’est un investissement dans l’humain, dans la dignité et dans le potentiel inestimable de nos communautés qui permettra de disposer d’un avenir à écrire ensemble. La signature de cette convention est une invitation à tous les acteurs à s’unir autour de cette vision. Citoyens, agriculteurs, entrepreneurs et décideurs doivent s’engager à porter cette dynamique constructive vers des sommets encore plus élevés. Ensemble, nous pourrons faire de ce partenariat un modèle de réussite, non seulement pour le Sénégal mais pour l’Afrique.

Grace au programme SOUXALI SA GOKH, le Sénégal peut écrire une des nouvelles pages de son histoire, portée par le courage la solidarité et l’espoir.
Cette convention doit mettre un doigt d’honneur sur la clarté des es objectifs tels que le renforcement de la sécurité alimentaire, la promotion de la souveraineté alimentaire et la création d’emplois durables pour les jeunes et les femmes. Cependant, les mécanismes précis pour atteindre ces objectifs ne sont pas clairement détaillés, Par ex, il serait pertinent de préciser comment les coopératives agricoles communautaires seront structurées et gérées pour garantir leur succès.
L’engagement du secteur privé en la personne de M Diane de contribuer à hauteur de 1 milliard de F CFA est très significatif et démontre une volonté manifeste de contribuer de manière substantielle à l’effort national , toutefois aucune visibilité di comment ces fonds seront alloués , ni les modalités de suivi et d’évaluation de leur utilisation dont j’espère qu’ils figurent dans le cadre de transparence et de redevabilité indispensable qui sera mis en place pour garantir la confiance entre parties prenantes . Ce partenariat semble promettre une mobilisation des jeunes et des femmes, ce qui est un point positif, cependant, il est important de nous éclairer sur la manière dont ces groupes seront impliqués dans la conception, la mise en œuvre et la gestion des initiatives liées au programme. Une approche participative est essentielle pour garantir aussi l’adhésion des communautés concernées.
Bien que la création d’emplois soit mentionnée, les mécanismes pour assurer la pérennité des coopératives agricoles communautaires et des emplois ne sont pas abordés. Des mesures concrètes, telles que la formation des membres ; le transfert de compétences et le renforcement des capacités, devraient être inclues si ce n’est pas fait. Ce partenariat aura certainement un impact positif sur les développements social économique local mais sans fournir d’indicateurs clairs pour mesure cet impact. Une évaluation avant et après la mise en œuvre serait nécessaire pour s’assurer que les objectifs sont atteints.
Pour garantir le succès de cette convention, il serait important si ce n’est pas fait de :

  • Elaborer un plan d’actions détaillé et mettre en place un plan stratégique qui précise les activités, les étapes, les échéances et les rôles des parties prenantes
  • De mettre en place un cadre de transparence et de redevabilité
    La création de mécanismes de gestion financières transparentes, tels que des audits réguliers et des rapports publics pour garantir une utilisation optimale des fonds
  • L’instauration d’espaces de dialogue et de concertation réguliers entre les acteurs pour renforcer la confiance mutuelle
  • Le développement d’outils de suivi évaluation accessible à toutes les parties prenantes et meme au sénégalais lambda qui a besoin de s’informer sur l’état du programme. Cette approche participative permettra d’associer activement les jeunes, les femmes et les communautés locales dans toutes les étapes du projet (conception, mise en œuvre, suivi ) afin de garantir leur engagement et leur appropriation des initiatives . Faudra aussi songer à prévoir des formations techniques, des sessions de gestion coopératives et des programmes de mentorat pour garantir l’autonomie et la durabilité des actions en définissant aussi des indicateurs de performance, mettre en place des indicateurs mesurables pour évaluer les progrès réalisés, tels que le nombre de coopératives opérationnelles, la production agricoles générée ou encore le taux d’emplis créées. La collaboration multisectorielle peut aider a s’appuyer sur des partenariats avec des organisations non gouvernementales, des institutions de recherche, et des entreprise privées pour maximiser les synergies et l’impact globale. Sans oublier aussi de mettre en œuvre une stratégie de communication proactive pour informer régulièrement les acteurs et le grand public sur l’évolution du programme favorisant ainsi la transparence et la mobilisation en intégrant un cadre solide de transparence et de redevabilité, cette convention pourrait devenir un modèle de partenariat efficace pour le développement agricole et économique au Sénégal