LICENCIEMENTS – REFORMES ADMINISTRATIVES: Pourquoi ça coince ?

L’économie sénégalaise semble connaître des difficultés depuis un certain temps, exacerbées par les réformes mises en place par le nouveau régime. Ce dernier, qui prône une rupture totale avec les pratiques anciennes, s’est engagé dans un grand toilettage de l’administration publique. En conséquence, des centaines de Sénégalais, auparavant recrutés soit par complaisance soit sur des critères politiques, se retrouvent désormais au chômage, leurs contrats arrivant à terme ou refusés pour renouvellement. Ce phénomène touche particulièrement des travailleurs du Port de Dakar, de la LONASE et de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), parmi d’autres.

La situation est particulièrement tendue pour les agents licenciés de la Caisse de Dépôt et de Consignation Habitat, ex-Compagnie Générale Immobilière du Sahel (CGIS). Réunis en collectif, ils dénoncent ce qu’ils qualifient de forfaiture, appelant le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko, à les rétablir dans leurs droits. Les licenciements massifs soulèvent des questions sur la gestion des ressources humaines et la justice sociale dans le cadre des réformes en cours.

Sur le plan financier, le gouvernement a engagé des mesures pour assurer une utilisation à bon escient des ressources de l’État. Ainsi, les dépenses d’investissement seront désormais autorisées par le chef du gouvernement. Toutefois, la conjoncture économique reste préoccupante, notamment face au dictat de certains commerçants véreux qui provoquent l’augmentation des prix de certaines denrées. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la stabilité économique du pays et à la capacité du nouveau régime à répondre aux attentes des citoyens.