L’économie sénégalaise a longtemps trouvé un pilier dans le Port Autonome de Dakar (PAD), jadis considéré comme un fleuron de l’activité commerciale. Malheureusement, aujourd’hui, cette infrastructure emblématique n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était. La nouvelle direction, sous l’égide du Directeur Général, a tenté de mettre en place un plan de repositionnement, mais les résultats tardent à se faire sentir.
La fréquentation du port et les activités fluviales ont connu un recul significatif, et il devient impératif de repenser l’ensemble du système avant qu’il ne soit trop tard. Les usagers, conscients de la gravité de la situation, n’hésitent pas à tirer la sonnette d’alarme. Le port, qui représentait 95 % du commerce extérieur du Sénégal, est aujourd’hui en proie à une crise qui laisse un goût amer. Pendant ce temps, des ports concurrents comme ceux d’Abidjan et de Nouakchott s’imposent, mettant en lumière une compétition féroce qui menace le système portuaire sénégalais. La nécessité d’une réflexion profonde et d’actions concrètes s’impose pour éviter que le PAD ne tombe dans l’oubli.