C’est en marge de la dixième édition de sa ziarra annuelle tenue au quartier Kandé ce samedi 15 Février 2025 qu’il a fait cette invite. En présence des parents et disciples, autorités religieuses, imams et oulémas, maîtres coraniques entre autres venus de plusieurs horizons. »Pour la situation politique on rend grâce à Dieu dans la mesure où nous avons vécu des circonstances un peu tendue depuis 2021 à 2024. Dieu nous a donné ce qu’on voulait la rupture. Maintenant pour construire un nouveau projet au Sénégal, ça va être dur pour pour les premières années. Mais je demande aux populations surtout à nos compatriotes Sénégalais d’être patients. On ne peut pas naître, grandir et mourir aujourd’hui. Il faut que ça prenne un peu de temps », a t-il dit. Il déclare : »L’aboutissement d’un projet au minimum ça prend 20 à 30 ans. Parce que ceux qui étaient là on fait plus de 60 ans. Donc les nouveaux venus on ne peut pas les juger, les étiqueter en un an c’est pas possible, laissons leur le temps au minimum 10 ans, 20 ans , le temps de voir ce qu’il vont réaliser. Et je sais que tôt ou tard il y’aura une répercussion positive dans la mesure où ils ne sont pas là à faire des débats mais à faire ce que nous leur avons confié c’est l’état surtout le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko ».
Revenant sur les audits financiers au Sénégal, il estime pour la stabilité du pays, il estime qu’on ne doit pas faire la chasse aux sorcières ni de commande judiciaires. « On doit laisser la justice libre comme on l’avait prédit avant l’avènement du pouvoir en place. Les justiciers doivent être justes et équitables avec tous les Sénégalais. C’est ce que nous ressentons jusqu’à présent on pas encore eu de faille pour la justice. Tout se passe dans les règles de l’art arce que la justice appartient à tout le monde. Mais nous prions ceux qui ont la justice d’être juste d’abord sur eux-mêmes avant de l’être pour les justiciables sénégalais, surtout ceux qui n’ont ni force ni pouvoir. Si tel est le cas, tout ce qu’ils feront nous l’accepterons parce que ça viendra de nous ».
Le guide religieux Thierno Abdourahmane Diallo demande également aux sénégalais de se donner la main et de travailler ensemble. « L’union fait la force donc il faut l’unité nationale pour que Dieu nous accorde sa miséricorde et que le Sénégal puisse s’épanouir d’ici quelques temps quelques années. Pour que nous puissions atteindre nos objectifs, personne n’est au dessus de l’autre ».
Pour cette 10 ème édition de la Ziarra annuelle, le thème porte sur le Coran. « Cette année on a débattu sur l’enseignement coranique dans les daaras. Et raison pour laquelle on a montré quelques exemples d’extraits de disciples qui ont eu à réciter le coran devant tout le monde pour montrer qu’ils savent lire et écrire. Si nous parvenons à enseigner nos enfants le coran surtout à bas âge, ça va nous permettre d’avoir beaucoup de stabilité au niveau des familles moins de querelles moins de problème moins de litiges surtout dans les familles. Les parents ne s’entendent pas avec leurs enfants vue la modernité l’avènement des réseaux sociaux des nouvelles technologies. Ça perturbe l’enfant mais une fois qu’on a encré la religion dans la tête des enfants souvent lorsqu’ils passent à côté, ils reviennent après sur le droit chemin », a t-il conclu.
Ibrahima GOUDIABY