Ziguinchor: Les acteurs imprégnés sur la réforme du conseil national de la jeunesse du Sénégal CNJS

 » Si on veut reconstruire ce conseil en se basant sur le format associatif nous avons encore des chances d’avoir le même format actuellement… »

A déclaré ce Lundi 24 Février 2025 à Ziguinchor monsieur Samba Gaye directeur de la vie associative au ministère de la Jeunesse des Ports et de la Culturel. C’est en marge d’un CRD présidé par Alsény Bangoura gouverneur adjoint chargé du développement, consacré au partage sur la réforme du Conseil National de la Jeunesse (CNJS) du Sénégal, à la salle de conférence du centre culturel régional de Ziguinchor.

Samba Gaye également membre du comité national de pilotage de la réforme du conseil national de la jeunesse d’informer qu’ils ont présenté les fondements de cette réforme qui tournent autour du constat de l’étude diagnostique qui a été faite par le conseil national de la jeunesse. Avec son bureau exécutif sortant qui leur a transmis les conclusions de cette réforme qui portaient d’abord sur un constat que le conseil national de la jeunesse tel qu’il fonctionne actuellement est un conseil lourd de par sa composition mais aussi de par son model de gestion. « Et Madame le Ministre Khady Diène Gaye dès sa nomination à chargé le directeur général de la jeunesse d’organiser une réforme qui va permettre à ce conseil national de la jeunesse à devenir un conseil consultatif des jeunes qui aura comme mission d’aider à la prise en compte des recommandations des avis des jeunes qui ont entre 18 et 35 ans. Donc un model qui part de la commune jusqu’au niveau national en ayant comme la parité, mais comme principe l’exclusivité et l’équité territoriale. Nous ne considérons pas la démographie comme un point de référence. Mais le découpage administratif toutes les communes se valent tous les départements sont à égal dignité et aussi toutes les régions », a t-il dit. Monsieur Samba Gaye, d’assurer : »Pour ce faire aussi, nous avons voulu donner aux mouvements associatifs d’envergure nationale d’avoir aussi leurs représentants. Aujourd’hui nous avons pu faire ce travail grâce à l’appui du programme d’appui à la société civile le PASC qui a pris en charge les frais d’organisation d’ateliers de formation. Mais aussi les frais des missions pour participer à ces concertations régionales. Je voudrais préciser que c’est des concertations qui se ferons dans toutes les régions. Toutes les équipes du ministère sont dans les quatorze régions pour qu’au 26 au soir, qu’on termine tout ce qui doit se faire dans ce processus. Ce processus nous avons voulu interactive en faisant un projet et en le soumettant à la validation de la base. Le format de la représentativité comme nous le savons tous, le format associatif a montré ses limites ».
Il peste : »Aujourd’hui le conseil national de la jeunesse a montré que si on veut reconstruire ce conseil en se basant sur le format associatif nous avons encore des chances d’avoir le même format actuellement. Donc c’est pourquoi nous avons surtout misé sur le format désignation et représentativité. Si les jeunes d’un département, d’une commune, d’une région décident de prendre ces jeunes là leurs représentants donc ils le feront en toute liberté, ils le feront selon les modalités qui sont définies par le projet de réforme. C’est-à-dire il faut que le jeune soit âgé de 18 à 35 ans, que jeune soit un acteur de développement ou un acteur qui s’engage dans les actions citoyennes pour pouvoir aider leurs pairs et pour pouvoir porter la voix de leurs pairs », a t-il fait savoir.
Alsény Bangoura gouverneur adjoint chargé du développement d’affirmer que le but de cette rencontre c’était justement d’organiser des concertations avec l’ensemble des acteurs. Avec l’ensemble des mouvements de jeunesse afin de réfléchir ensemble sur le format que doit donc revêtir cette réforme. « Et quand je dis format, il s’agit effectivement du mode, de d’élection des représentants, des critères à réunir, des conditions mais surtout également l’organisation et le fonctionnement du conseil consultatif des jeunes que nous voulons mettre en place. Et qui devra remplacer le conseil national de la jeunesse CRJS. Certaines recommandations ont été faites notamment la représentativité notamment sur le plan de l’équité territoriale. Des formats ont été proposés également certaines interventions ont été faites portant également sur les modalités d’élection, est-ce qu’il faudra prendre un jeune issu d’une association ou un jeune tout court issu de la population. Donc c’est un ensemble de réflexion et aujourd’hui il s’agissait beaucoup plus que de permettre à chaque couche de la société, de permettre à tout acteur de la jeunesse de pouvoir s’exprimer pour donner son avis sur la réforme qui est en cours », a t-il précisé.

              Ibrahima GOUDIABY