« C’est par la valorisation du rôle des femmes que nous pourrons concrétiser la vision Sénégal 2050 »
Dixit Alsény Bangoura gouverneur adjoint chargé du développement, qui a procédé samedi dernier au lancement de la semaine dédiée à la célébration de la journée internationale des droits des femmes dans la région de Ziguinchor, qui dure du 01 au 08 Mars 2025. Les femmes sont venues en masse pour donner un cachet populaire à la journée qui leur est dédiée. Qui revêt une importance capitale dans leur lutte collective pour l’égalité des sexes et la reconnaissance des droits fondamentaux des femmes à travers le monde. « Le thème international de cette année doit être considéré comme un message universel qui nous rappelle l’importance fondamentale de garantir à chaque femme et à chaque fille un accès égal aux droits reconnus et opportunités afin qu’elles puissent réaliser leurs pleins potentiels. Conscientes de cela, les nouvelles autorités sénégalaises ont affirmé leur volonté à travers le thème: » Les femmes droit équité et autonomisation au cœur de la vision 2050: Les femmes s’engagent et mobilisent leur communauté ». Cette déclinaison sur le rôle central des femmes dans le développement de nos territoires, car elles sont les gardiennes de nos traditions tout en étant les moteurs du changement et de l’innovation dans les domaines de l’agriculture, du commerce, de l’artisanat, de la culture, bref du développement territorial. Sans les femmes point de développement », a d’emblée déclaré le Gouverneur adjoint Alsény Bangoura en charge du développement.
Non sans préciser cependant que malgré ces atouts remarquables de nombreux défis persistent entre autres l’accès à l’éducation, l’accès aux opportunités économiques, ainsi qu’aux postes de décisions. « La stratégie nationale de développement horizon 2050 déclinée par Son Excellence Monsieur le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye repose sur un Sénégal souverain, juste et prospère. Et permet effectivement de relever ces défis d’ailleurs pertinemment qui ont été pertinemment rappelés par le président du conseil départemental. En effet le deuxième axe sur le renforcement de notre capital humain et de l’équité sociale vise à corriger ces déséquilibres historiques qui ont affecté les couches les plus vulnérables de notre société en particulier les femmes, les jeunes et les populations rurales. C’est pourquoi les autorités nous assurent que le Sénégal sera un pays juste avec plus d’équité entre les hommes et les femmes »a t-il pesté.
Pour y parvenir il rassure que les nouvelles autorités optent pour l’augmentation des opportunités économiques et les règles de régulation mises en place pour réduire fortement les écarts de rémunération moindres entre les hommes et les femmes. « Des mesures practives de représentation des femmes dans les instances de gouvernance des organisations publiques et des organisations privées garantiront d’au moins 40% de femmes dans les fonctions électives et dans les conseils d’administration des entreprises. La population de femmes démunies ou inactives donc aura été considérablement réduite par le biais de programme ciblés de formation, d’accompagnement et de suivi pour leur autonomisation professionnelle. Des mesures également ciblées comme la prévention des grossesses précoces , des programmes de rattrapage pour les femmes en situation de décrochage scolaire pour cause de mariage ou de grossesses, des formations pour adultes dédiés aux femmes mariées pour foyers viendront donc résorber certaines des causes importantes, qui handicapent l’accès des femmes à un emploi autonome de qualité. De même les inégalités juridiques notamment dans le transfert du patrimoine foncier aux descendants seront également corrigées ».
A l’en croire l’espoir est permis ici à Ziguinchor. : »Parce que nos autorités ont mis en place d’ambitieux programmes notamment le Plan Diomaye pour la Casamance en faveur du retour des personnes déplacées et surtout le programme intégré de développement de la Casamance (PIDEC). Dans lesquels la femme casamançaise devra jouer un rôle important voire même central pour la préservation de la paix et le développement du pôle territorial Casamance. Et je pense que jusque là nous eu la chance de participer à d’autres activités avec les ministères en charge d’abord de la jeunesse des sports et de la culture où nous avons eu droit à une sélection d’organisation pour leur financement. Également madame le ministre de la femme et des solidarités est passée à Ziguinchor, pour justement lancer un ensemble de programmes dans lesquels nous voyons également des projets prévus pour les femmes. Je vous engage à tirer parti de notre héritage et de nos diversités pour bâtir une société plus juste et inclusive. C’est par la valorisation du rôle des femmes que nous pourrons concrétiser la vision Sénégal 2050″, a t-il fait savoir.
Pour Ndéye Marie Thiam présidente du conseil consultatif des femmes, l’héritage de leurs devancières dans ce combat les inspire à poursuivre leur engagement en faveur de l’égalité et de la justice. « Aujourd’hui nous ne célébrons pas simplement les réussites du passé, nous rappelons également les défis persistants et les obstacles qui entravent encore la pleine réalisation des droits des femmes. Violences domestiques, les discriminations au travail, les inégalités salariales et l’accès limité à l’éducation et aux soins de santé sont autant de problèmes qui nécessitent notre action et notre attention immédiates », a t-elle listé.
Il déclare qu’il est crucial « que nous en tant que société civile continuons à promouvoir des politiques et des initiatives qui favorisent l’inclusion et l’autonomisation des femmes. Le contexte de la célébration de l’édition de 2025 de la journée internationale des droits des femmes, marquée par l’avènement de l’agenda national de transformation Sénégal Vision 2050 initié par le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko, mis en œuvre par un gouvernement engagé, des motifs d’espoir pour toutes les femmes du pays au regard du rôle crucial de celles-ci dans le développement du pays ».
Revenant au théme national de cette année, elle laisse entendre qu’il montre à suffisance que le référentiel en question constitue un véritable gage de la protection et de valorisation des compétences féminines. « Je reste convaincue que l’aspiration d’un Sénégal souverain juste et prospère doit s’appuyer sur les femmes. « Parce que nous sommes présentés dans tous les secteurs de la vie sociale et économique. Parce que nous jouons un rôle décisif dans la réalisation des ambitions de la vision Sénégal 2050. Le référentiel Sénégal 2050 reconnaît qu’une pleine implication des femmes est essentiel pour atteindre les objectifs de développement durable de notre cher pays le Sénégal. Ensemble nous devons aussi éduquer et sensibiliser nos communautés sur l’importance du respect mutuel et l’égalité des droits. Engageons nous à poursuivre notre lutte pour un monde sans discrimination, sans violence et sans préjugé.


Ibrahima GOUDIABY