Dans sa parution du 12 mars 2025, le quotidien Libération, à sa page 3, est revenu sur plusieurs points diffamatoires concernant SENEGINDIA. A travers cette note, nous allons apporter des éléments de réponse claires et édifiantes sur les activités de SENEGINDIA et de ses filiales au Sénégal.
Tout d’abord il faut souligner que nous pouvions, et serions parfaitement dans nos droits, de saisir les autorités compétentes par une plainte en bonne et due forme pour diffamation. En effet, il est avancé que nous sommes en contentieux avec la douane pour des irrégularités. En effet, il a été relaté que « les dirigeants de la société indienne Senegindia sont sous le coup d’une procédure douanière qui concerne 34.43 milliards de Fcfa mais jusqu’à présent aucun responsable de Senegindia n’a été inquiété ». Nous ne saurions être inquiété dans la mesure où cette procédure en question a fait l’objet d’un arbitrage du ministère des finances et du budget et des services de la douane depuis décembre 2024. Ces « irrégularités » mentionnées relèvent d’une cession de matériels de la part de SENEGINDIA à ses filiales SWAMI AGRI et SWAMI MINES en parfait respect de la législation en vigueur. Ces cessions ont été déclarées au ministère des finances et du budget qui a fourni à l’époque toutes les autorisations requises. Aujourd’hui, nous sommes désolés de voir des individus s’épancher sur cette question sans source fiables aux fins de salir une société qui n’a de tort que d’avoir l’ambition de contribuer au développement de ce pays à travers ses différentes filières.
Concernant l’immeuble Bière de l’Isle, non seulement, l’illégalité du bail emphytéotique avancé dans cet article est sans fondement dans la mesure où nous disposons de papiers administratifs obtenus à l’issue de démarches transparentes auprès des autorités compétentes, mais « ce patrimoine du visage de Dakar » est en réalité un immeuble en ruine et inoccupé et présentant un danger pour les populations selon le rapport d’expertise concernant « expertise de l’état de vétusté de l’ensemble immobilier sis à la rue Maunoury et Avenue Bière de l’Isle (Plateau) Dakar » qui délivre comme conclusion en date du 03 mars 2020 que « l’ensemble immobilier comprenant les trois blocs d’immeubles présenteun état de vétusté très avancé dont les coûts de réhabilitation seraient très onéreux. Il s’y ajoute que les immeubles qui datent de 70 ans, sont devenus totalement amortis au plan technique, du fait des graves dégradations de la structure et des maçonneries. En conséquence, dans l’éventualité d’une démolition des trois blocs d’immeubles, les coûts sont estimés à la somme toutes taxes comprises de 798 860 000 F CFA. Ensuite, il n’a jamais été question d’y construire « un immeuble administratif R+5 à usage commercial. Enfin, « cette opération révélée par Ousmane SONKO, alors fervent opposant au régime de Macky Sall » avait été portée par ce dernier comme réponse ouverte au gouvernement. Il a reçu à cette époque, une réponse ferme et claire du gouvernement de l’époque qui l’avait édifié alors sur la situation de ce dossier.
La réalité est que dans le cadre de la mise en œuvre du programme de revalorisation de l’immobilier public, cet immeuble qui porte sur une surface de 2 823 mètres carrés a été grevé d’un bail emphytéotique inscrit le 14 avril 2020 au profit de la société SENEGINDIA par l’Etat du Sénégal sur une période de 99 ans. A cet effet, SENEGINDIA s’est engagé à réaliser un projet immobilier futuriste portant sur deux tours jumelles de 35 et 29 étages dont le coût global est estimé à 55 000 000 000F CFA. Une partie de ces immeubles dont le cout est de 26 000 000 000f CFA sera gracieusement cédé à l’Etat aux fins d’installation de son administration en contrepartie de ce bail. Il reviendrait alors à SENEGINDIA des niveaux sur chaque immeuble pour avoir un retour sur investissement. La société a procédé à la démolition de l’immeuble en ruine, opération qui a couté un milliard de FCFA à elle seule. De plus, le cout de réalisation de ce projet dépasse de très loin la valeur du terrain cédé fusse-t-il vendu à 1000 000 F CFA le mètre carré. Aujourd’hui encore, à cause du respect des procédures, le projet en question n’a pas encore démarré les travaux. Alors si participer à la revalorisation du patrimoine bâti de l’Etat devient condamnable alors nous vous attendons devant les juridictions compétentes.
A côté de ces allégations, il est fait état de 1 500 000 000 F CFA que nous devons à la DGPU dans le cadre d’une cession dont on aurait bénéficié. A ce propos, il faut souligner que SENEGINDIA disposait déjà de 117 hectares dans le périmètre de Diamniadio bien avant la DGPU. Nous avons été expropriés de ces surfaces lors de la création de la DGPU avant d’être coopté comme développeur. Donc c’est effectivement, dans le cadre du développement du Pôle Urbain de Diamniadio, que SENEGINDIA a manifesté sa volonté d’intégrer les programmes de l’Etat du Sénégal, en tant que promoteur. C’est dans cette perspective que, suite à différentes démarches, les deux institutions ont signé un bail emphytéotique accordant à SENEGINDIA une assiette foncière de 587671 mètres carrés en date du 11 mars 2015.
Cette affectation fut subdivisée en deux lots à savoir un lot de 40 hectares 05 ares 68 centiares, et un autre lot de 18 hectares 71 ares 03 centiares. SENEGINDIA a donc engagé des travaux sur les sites concernés. Le premier site abrite le projet SD city qui tourne autour de 24 immeubles R+4 et de 200 villas tous occupés en plus des espaces de vivre aménagés. Le second site devait abriter un projet hôtelier et la deuxième phase de SD City à usage d’habitation. A l’issue de l’exécution des différents frais afférents au second site, l’Etat du Sénégal a engagé, au titre des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026, la construction du stade Maitre Abdoulaye WADE, assis sur le terrain de 18 hectares préalablement affecté à SENEGINDIA sans avis d’expropriation ni aucun autre document. ; ce qui a causé triplement des difficultés à notre société dans la mesure où elle avait pris des engagements bancaires sur la base de cette assiette foncière et avait déjà entamé la commercialisation de ce projet aux niveaux de sa clientèle.
Les conséquences liées à ce changement ont été largement évoquées dans nos correspondances auprès des autorités compétentes. En sus de ce préjudice, nous rappelons que l’assiette foncière, objet de la réaffectation de nos 18 hectares, est sujet d’un litige lié au statut du terrain dont des individus réclament la propriété dans la commune de Sangalkam alors que ces superficies appartiennent au périmètre de la DGPU. A cet effet, nous avons entrepris toutes les démarches qui s’offraient à notre porté afin d’interpeller les autorités concernées pour une intervention (DGPU, Préfet de Rufisque, DSCOS). Cependant, toutes ces démarches n’ont pas abouti à une solution favorable pour le démarrage de nos travaux dans la mesure où à ce jour, nous ne sommes pas entrés en possession de ce terrain.
De plus, dans la réalisation des villas et appartements, nous avons procédé à des ventes et il revient dans ce cas, aux propriétaires de s’acquitter de leur impôt au niveau des services. En effet, nous ne pouvons vendre et continuer à payer les redevances pour des tierces propriétaires de leur bien. Ceci pour dire que ce montant annoncé est contraire à la vérité des chiffres. SENEGINDIA ne doit pas 1 500 000 000 à la DGPU !
Alors dans ce qui nous lie à la DGPU, s’il y a quelqu’un qui est lésé c’est bien SENEGINDIA !
Pour ce qui est de nos superficies acquises à Mbane, ces terres sur lesquelles beaucoup de personnes parlent sans en connaitre ni l’origine ni les modalités d’obtention ont fait l’objet du respect strict des procédures d’acquisition. En effet, la société a bénéficié d’une délibération de 5 000 hectares en 2008 par le Président du Conseil rural. A ce jour, nous disposons de 1004hectares et de 1 111 hectares par voie de bail titré au nom de l’Etat du Sénégal dont nous payons les redevances annuelles. Nous disposons également d’une cession de 1 700 hectares parRabbih Fakih qui a acquis ces surfaces en 2003, bien avant même la création de SENEGINDIA. Sur l’ensemble de ces terres dont nous disposons, nous exploitons à ce jour que 3 000 hectares qui représentent le domaine agricole de Mbane. Et nous précisons que toutes ces démarches ont été effectuées dans le respect strict des textes en vigueur en respectant le paiement des redevances. Et actuellement, ces détracteurs qui s’agitent autour de nos acquisitions ne mentionnent pas le fait que l’installation de SWAMI AGRI à Mbane a permis de créer près de 3 500 emplois permanents, saisonniers et journaliers dans la commune de Mbane et ses environs.
Ces mêmes détracteurs n’évoquent pas que SWAMI AGRI a participé significativement à l’augmentation de la production d’oignon et de pomme de terre au Sénégal avec une évolution de 15 000 tonnes en 2021 à 30 000 tonnes d’oignons en 2025et de 5 000 tonnes en 2011 à 120 000 tonnes de pommes de terre en 2025.
Revenir sur ces différents points n’est pas une obligation mais il est nécessaire de nous prêter à ce jeu de transparence pour éclairer l’opinion publique face à ces manipulations perpétuelles à l’encontre de SENEGINDIA dont la seule ambition reste de développer le secteur de l’agriculture, de l’immobilier et de créer des emplois en contribuant fortement à la politique d’autosuffisance alimentaire si cher à nos dirigeants et par ailleurs seule voie d’accéder aux portes du développement.
Enfin, nous ne reviendrons pas sur les accusations fallacieuses sur nos supposées terres au niveau du Delta du Saloum et près du port de Ndayane. La seule chose que nous avons à dire à ce sujet c’est que nous défions quiconque de fournir un papier attestant que l’Etat nous aurait octroyé un seul mètre carré dans ces zones.
Nous sommes dans l’état d’esprit que l’heure et au travail et au progrès. Ce n’est pas pour autant que nous continuerons à permettre à qui le souhaite de ternir gratuitement l’image de cette entreprise sans porter cela auprès des juridictions compétentes. Cette manipulation continue de l’opinion publique doit cesser au profit d’actions utiles et positives pour ce beau pays dont les promesses de développement ne peuvent être garanties que par une cohésion dans le don de soi et l’abnégation au travail !