A Dakar dans le cadre de ses activités sur l’Afrique et le patriotisme, L’artiste, compositeur et panafricaniste guinéen, Elie Kamano a tenu une conférence de presse ce vendredi, 11 octobre a partagé sa vision du panafricanisme, tout en mettant en exergue l’éveil de la jeunesse Africaine, le FCfa, l’AES. Pour lui, la jeunesse Africaine a compris et adhère au panafricanisme.
D’emblée, M. Kamano a rappelé que depuis Ldes indépendances, les pays de la zone franc ont décidé de manière collaborative de conserver cette coopération monétaire avec la France, sauf la Guinée Conakry », précise l’aciviste. « Ces francs CFA étaient établis à parité fixe avec le franc à l’époque et l’euro aujourd’hui », continue-t-il. Un euro vaut ainsi 655,88 francs CFA (XAF et XOF) ce qu’il
Considère non seulement comme une injustice mais aussi une inégalité…
Les accords signés à l’époque impliquaient aussi l’obligation des pays membres de la zone franc à mettre 50 % de leurs réserves en dépôt à la Banque de France. Enfin, ces quatorze États d’Afrique centrale et de l’Ouest avaient (et ont toujours) la possibilité de décider de manière souveraine du niveau du taux de change ou de la devise à laquelle ils s’arriment.
Élie Kamano n’a pas été tendre avec le président de la transition, Mamady Doumbouya. Selon lui, les Guinéens sont déçus par la transition car l’espoir n’est plus permis en Guinée . « Je ne reconnais plus Mamady Doumbouya car il a trahi l’espoir de tout un peuple en voulant se maintenir au pouvoir. Les Guinéens attendent que Doumbouya organise des élections libres et transparentes. Il a changé la constitution uniquement pour se présenter alors tel n’était pas son objectif » a-t-il déclaré.
Répondant à la question pourquoi son soutien à l’AES, l’artiste souligne que « Je veux faire entendre ma voix à travers cette tournée, afin d’encourager les pays membres de l’AES ( Burkina, Mali et le Niger Tiani ) dans leur élan de mettre en place les vrais fondements de l’unité africaine et de combattre ces groupes terroristes financé par des lobbies français et Ukrainiens ».
Cheikh Ibrahima Diagne