Depuis le milieu des années 70, avec les contrecoups néfastes du choc pétrolier et la série de sécheresses répétitives, le Sénégal, à l’instar de nombreux pays africains, est confronté à une crise de l’emploi. Depuis lors, plusieurs politiques ont été initiées.
Malheureusement, aucune d’elles n’a permis d’endiguer le mal aux causes structurelles profondes.
Ainsi, l’on a pu déceler que le déficit de formation fait partie des facteurs qui exacerbent le mal. Selon les données du Bureau international du travail (BIT), seuls 3 % des travailleurs sénégalais bénéficient d’une formation professionnelle alors que chaque année plus de 200 000 jeunes arrivent sur le marché de l’emploi.
A l’effet de renverser cette tendance, Samm sa kaddu, en direction des élections du 17 novembre 2024, soumet au peuple sénégalais un Contrat de législature dont certains points développés dans l’axe stratégique 2 visent à combler le déficit en matière de formation.
En clair, Barthélémy Dias et Cie, s’ils deviennent majoritaires à l’Assemblée nationale, comptent « initier une proposition de loi destinée à inciter le gouvernement à accélérer la transition des diplômés de l’enseignement secondaire vers l’enseignement supérieur pour l’instauration de partenariats publics et privés, en portant une attention particulière à la situation des jeunes filles ».
Samm sa kaddu compte également aider à “accélérer la formation professionnelle dans les métiers du futur ainsi que les dispositifs d’apprentissage en alternance plus adaptés à notre économie ».
La Coalition de Barthélemy DIAS envisage de « porter une attention particulière aux jeunes filles dans l’accès à la formation professionnelle et aux contrats d’apprentissage ».
Toujours dans cet axe 2 visant essentiellement » le développement du capital humain, la protection sociale, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion », la Coalition s’engage à » établir des programmes de seconde chance pour les jeunes ayant quitté précocement l’école avec une priorité aux jeunes femmes ».
Enfin, Samm sa kaddu prévoit, de proposer à l’Assemblée Nationale, d' »élargir l’octroi des bourses et aides aux étudiants inscrits dans les établissements privés’ pour plus d’équité.