Colère des ouvriers recrutés par l’entreprise GO-GROUPE en charge des travaux de L’AGROPOLE-SUD

Ousseynou Konaté coordonnateur régional de l’Agropole-Sud rétablit les faits

Face à la presse ce Mardi 05 Octobre 2024, monsieur Konaté entouré des responsables de l’entreprise GO-GROUPE clarifie,: » Les gens parlent en général dans le module central les gens utilisent souvent le mot agropole. Donc c’est un module central de l’Agropole mais dans ce module central, il y’a une entreprise qui s’appelle GO-GROUPE qui est l’entreprise recrutée pour les travaux. Et cette entreprise a recruté un personnel pour exécuter les travaux. Donc c’est effectivement entre les ouvriers recrutés par l’entreprise et l’entreprise GO-GROUPE. Nous on est venu en tant que facilitateur mais comme c’est un projet d’Agropole », a t-il dit.
Poursuivant, il rappelle qu’il s’agit pas de l’Agropole qui a licencié 40 personnes ou 10 personnes. C’est l’entreprise qui a réduit le nombre d’employés surtout le nombre de maçons, parce que le chantier est arrivé à un stade où on est en finalisation. Ils font focus sur les carreleurs et sur les peintures et le projet travaille dans ce sens, pour essayer de voir dans le recrutement de carreleurs et de peintres qui sont de la commune qui seront aussi privilégiés. On a été informé ce matin du Mardi 05 Novembre 2024, qu’il y’avait des difficultés pour ne pas dire des plaintes des populations et précisément des ouvriers au niveau du chantier du module central d’Adéane. On a fait le déplacement sur le terrain pour s’enquérir de la situation et discuter avec l’équipe de l’entreprise GO-GROUPE. Et sur le terrain on a rencontré aussi le maire d’Adéane et l’ancien maire qui avait préparé effectivement le projet. C’est l’occasion de discuter aussi avec les plaignants . Il s’agit donc de 105 jeunes ouvriers, des maçons, des manœuvres, des ferrailleurs, des coffreurs, qui ont vu leurs contrats arrêtés dans le chantier et qui s’étaient plaints de l’arrêt du contrat mais surtout du fait que leurs dûs n’étaient pas payés. Donc sur le chantier effectivement on avait demandé à l’entreprise dans le recrutement, de favoriser les populations locales. Donc depuis le début du chantier, c’est l’orientation qui avait été donnée à l’entreprise qu’elle a dû respecter meme », a t-il dit.
« Si en cours de chemin on a connu en un moment donné des perturbations dûes à la période d’anacardes où les jeunes de la commune préféraient quand-même aller à la récolte des noix. Une autre période aussi on a connu un refus disant que les jeunes du village n’étaient pas intéressés par rapport au chantier. Et l’entreprise à du se déployer pour aller chercher d’autres manœuvres ailleurs, c’est à Ziguinchor mais aussi hors de la région, pour pouvoir effectivement tenir les délais. En tout état de cause, une centaine de jeunes avaient mobilisés dans le village en plus des ouvriers qui travaillent. Je rappelle que à cadre on a à peu près sur le chantier plus de 900.000 employés c’est surtout des temporaires. Donc ce qui s’est passé, duy fait de l’avancée des travaux on a bouclé une partie de la maçonnerie et on doit aller vers les secondes oeuvres en termes de carrelage et peinture. Et l’entreprise avait informé depuis le 25 passé qu’elle allait réduire le nombre de maçon, pour mettre un focus sur des peintres et des carreleurs. Et avait demandé à la date du 31 Octobre qu’elle allait mettre fin à certains contrats. Malheureusement à la date du 31, ils ont affiché la liste de ceux qui devaient quitter mais ils n’avaient pas encore les ressources pour pouvoir les payer. Et je pense que c’est ce qui a révolté les jeunes », a t-il indiqué.
Et de rassurer : »‘Donc on est entré à en contact avec le PDG de l’entreprise la voix autorisée pour s’enquérir de la situation. Il nous a conforté dans la situation que c’est une erreur, les gens n’auraient dù pas mettre fin aux contrats alors que les ressources n’étaient as disponibles. Il fallait les maintenir au moins jusqu’à ce que l’argent puisse tomber qu’on puisse les libérer. Malheureusement ce n’est pas le cas et dans la même lancée le matin il nous avait promis qu’avant 13 heures le nécessaire serait fait pourtant suez les jeunes puissent rentrer dans leurs comptes et c’est ce qui aza été fait. Donc on vient juste rétablir les faits parce qu’il s’agit pas de Agropole mais de l’entreprise des travaux qui recrutait des mains d’oeuvres journaliers sure le chantier et qui restait devoir de l’argent à une certaine de personnes dont les contrat avait été mis fin et que les ressources n’étaient pas arrivées à temps. Donc au moment où nous parlons l’entreprise a mobilisé 12 . 603.000 FCFA pour payer et éponger effectivement ce qu’elle devait à ses employés » avant de conclure que la deuxième chose sur le chantier « c’est le fait que les jeunes se plaignaient dans cette centaine d’ouvriers, que c’était en majorité les populations de la commune. Là aussi on a pu échanger avec l’entreprise et lez PDG a pris des engagements qu’il a toujours respectés depuis qu’on a démarré ce chantier dans la même logique de départ. La priorité accordée aux fils de la zone, à compétences égales priorité sera donnée aux ouvriers de la commun ».

      Ibrahima GOUDIABY