« Si les revendications ne sont pas satisfaites en tant que représentants des étudiants on est sur le terrain »
Ont averti les étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor ce Vendredi 13 Décembre 2024. Ils disent qu’ils vont veiller sur leurs conditions de vie et sociale. « Si on ne doit pas reprendre les cours on va le dire à tout le monde. Ce qui est urgent c’est que le conseil académique a pris la décision de nous imposer une session unique. Nous on est catégorique on va pas faire session unique, on va pas également faire une année invalide », a martelé Khadim Diène coordonnateur des étudiants de l’UASZ lors de leur point de presse. Cela fait suite à
la décision du Conseil Académique de l’UASZ, sous la coupole de son président en l’occurrence le Recteur Pr Alassane Diédhiou après avoir évaluation ce Jeudi 12 Décembre 2024, de l’évolution de la situation académique a pris les décisions qui ne sont pas du goût des étudiants de l’UASZ. Il s’agit de la reprise des enseignements le Lundi 06 Janvier 2025; La session unique pour l’année universitaire 2023-2024 pour les UFR LASHU, SES et ST; l’invalidation du second semestre 2023-2024 si les étudiants ne reprennent pas les cours jusqu’au Lundi 13 Janvier 2025. Un communiqué signé par le Recteur balayé d’un revers de main par les étudiants lors de leur face à face avec la presse. Ces décisions ont mis les étudiants dans tous leurs états.
Khadim Diène coordonnateur des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) de marteler : » Malheureusement les décisions prises au niveau du Conseil académique sont arbitraires. Parce qu’on ne peut pas comprendre au moment où nous parlons l’université est fermée par le conseil académique. On attendait l’ouverture parce qu’on avait mis sur la table de revendication pour que nos conditions sociales et pédagogique puissent être améliorées. Ils ont fermé l’université qui est le temple du savoir, ils sont venus aujourd’hui pour nous imposer une session unique, une année invalide, des menaces à l’endroit des étudiants. Et je pense que ceci n’est pas acceptable, ce sont des décisions arbitraires, des décisions antidémocratiques, des décisions de dictateurs », a t-il fustigé.
« C’est pourquoi nous avons tenu ce point de presse pour apporter des éclaircissements pour informer l’opinion nationale et internationale. Mais ormi ces décisions là les conséquences sont néfastes. Au moment où nous parlons les résultats sont sortis. Il y’a des classes qui n’ont même pas 20% de réussite. Si on prend l’exemple de L1MPI qui regroupe 179 étudiants on voit que c’est seulement trente six (36) étudiants qui ont validé et le cas est présent dans les autres UFR. Je pense qu’à ce niveau les décisions d’annulation ou encore de session unique ne sont pas d’actualité. En parlant de ça les autorités sont conscientes de la situation et elles vont prendre des décisions là-dessus. C’est là question centrale mais si on prend également toujours sur les résultats . Les étudiants ne sont pas actuellement à l’université, la session unique équivaut à l’invalidation de l’année. Parce l’invalidation du second semestre ça veut dire que les étudiants vont passer seulement avec un semestre qui compte que trente crédits. Donc ils ne pourront pas aller en classe supérieure et qu’est-ce que les autorités vont faire avec ces étudiants. Donc on aura un taux de décrochage très élevé qui sera empiré par cette situation. Mais également les situations catastrophes sociales et pédagogiques que les étudiants vivent à l’université », a embrayé Khadim Diène.
Il déclare : »Nous ce qu’on a demandé c’est l’amélioration des conditions de vie vie sociale et pédagogique des étudiants. On avait mis sur la table des revendications et nous avons demandé leurs satisfaction de manière immédiate parce qu’on ne demande pas la lune. On l’a dit au ministre et aux autorités, ce que nous demandons c’est bien faisable dans le temps. Qu’ils puissent nous donner cela, ouvrir l’université et nous donner deux sessions normales comme le système LMD nous le donn. La reprise dépend de la satisfaction de nos revendications. Mais avec l’imposition de cession unique ou de l’invalidation d’une année on ne va pas le faire et on est ferme là-dessus. Il y’a rien qui explique cette imposition de session unique ou d’invalidation de l’année. Parce dans l’année il ne reste que deux semaines et si dans l s deux semaines à venir si on élève notre mot d’ordre et les étudiants reprennent, on pourra terminer l’année avant février et en mars on termine l’année. C’est ce qui a été prévu au niveau des conseils d’UFR. Je rappelle que les décisions prises au niveau du conseil académique n’a rien à voir avec les décisions d’UFR ».
Ibrahima GOUDIABY