Par ailleurs formateur dans le cadre du projet Inclusion SC INEFJA à Ziguinchor, Il a fait le plaidoyer lors de la journée internationale des personnes handicapées qui a eu lieu au CEM Tété Diadhiou. Il a demandé également aux parents de ne pas cacher les enfants en situation de handicap ( sourds-muets, malvoyants…)
D’emblée il s’est réjoui de la très belle journée, qui a regroupé toutes les personnes handicapées des trois départements (Ziguinchor-Oussouye-Bignona), et des autres régions et de la sous-région. Il pense que c’est important et que ça leur permet de communier, d’échanger mais aussi de partager par rapport à l’importance de cette journée, qui marque les potentialités des personnes en situation de handicap dans le Sénégal
« Après avoir fait un plaidoyer pour l »INEFJA c’était la première promotion de bacheliers. Nous avons une fille qui a déjà le bac et qui a est à Toulouse (France), qui devient maintenant une source de motivation. A Bignona maintenant nous avons installé, les enfants certains sont premiers de leurs classes et le programme suit son cours. Il reste maintenant à aller à Oussouye et tout cela nous l’avons réussi grace à l’inspecteur d’académie Cheikh Faye qui était là. Nous pensons que son remplacant pourra faire mieux pour que toute la région soit maillée et que les enfants puissent aller à l’école », a t-il plaidé avant de lancer un appel solennel aux parents qui cachent leurs enfants vivant avec un handicap. « En général les parents dès fois ils cachent leurs enfants en situation de handicap par rapport à la honte ou bien par rapport au manque de moyens. Mais actuellement avec les résultats nous avons même cette semaine des enfants venus de Kolda et de Tambacounda. Donc la porte est vraiment ouverte tout le monde peut amener son enfant », a t-il pesté.
Revenant à la situation de INEFJA actuellement à Ziguinchor, il informe que la structure compte 45 enfants qui sont enrôlés. « Il y’a même un enfant qui est dans la classe de spéciale en série S au lycée Djignabo. Ne serait-ce que ce cas là montre le travail que nous avons abattu, le travail de chaîne dont beaucoup de services ont participé. Les journalistes ont beaucoup fait l’inspection d’académie (IA), l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) et les services sociaux au niveau de la région », s’est-il réjoui.
A noter qu’à Ziguinchor, un excellent travail est entrain d’être fait au profit des personnes en situation de handicap. Une région où les personnes vivant avec un handicap n’ont jamais tendu la main. Et l’exemple le plus patent est celui de Alassane Badiane coordonnateur et Yaya Konté SG de l’UROPH, de Sarany Diatta, de Mamady Gassama et tant d’autres.
Ibrahima GOUDIABY