«Nous continuons à manifester notre solidarité à Ousmane Sonko face aux épreuves.» En tournée à Thiès sur le parrainage, Malick Gakou a réitéré son soutien à Ousmane Sonko qui observe une diète dans les liens de la détention. Malick Gakou, président du Grand parti (GP), a apporté son soutien à Ousmane Sonko, président du parti Pastef. «Nous continuons à manifester au président Ousmane Sonko notre solidarité face aux épreuves et exigeons sa libération immédiate pour recouvrir un état de santé approprié auprès de sa famille afin de continuer son combat pour le Sénégal. Nous allons continuer à nous battre ensemble avec toutes les forces vives pour le renforcement de la démocratie, la libre expression des libertés et l’état de droit de notre pays», a-t-il dit d’emblée. Malick Gakou s’exprimait ainsi, à Thiès, ce dimanche, dans le cadre de sa tournée nationale sur le parrainage. Il avait débuté cette activité, la semaine dernière, par la région de Kaolack. Par rapport au malaise au sein de Yewwi askan wi (YAW), Malick Gakou n’a pas voulu trop s’épancher sur l’exclusion de Khalifa Sall. «Je ne suis pas dans cette belle cité de Thiès en tant que membre de la conférence des leaders de Yewwi Askan wi (YAW). Je suis à Thiès pour dérouler mon programme notamment celui du Grand parti (GP). La conférence des leaders de Yewwi askan wi (YAW) s’est exprimée à travers un communiqué. Je m’en tiens au communiqué », souligne-t-il. Le président du GP a noté qu’à la Présidentielle de 2019, Thiès avait contribué à hauteur de 4638 parrains pour porter sa candidature. Pour cette Présidentielle de 2024, Thiès va pourvoir 2000 parrains parmi sept (7) autres régions de l’intérieur du pays. Déclinant les grandes lignes de son programme de gouvernance, il s’est engagé à faire de Thiès une région industrielle afin que les populations puissent jouir d’un développement inclusif. «Carrefour économique, Thiès doit pleinement jouer son rôle dans le développement de notre pays. Nous mettrons en place des stratégies visant à stimuler l’investissement, promouvoir l’entreprenariat local, développer des infrastructures, encourager la formation professionnelle et établir des partenariats avec le secteur privé. Il est nécessaire d’identifier les domaines d’expertise et les ressources spécifiques de la région pour favoriser la croissance économique et créer des emplois durables», souligne-t-il. Malick Gakou a à cœur la réhabilitation des chemins de fer pour faire du Sénégal la première puissance économique de l’Afrique de l’Ouest. Au regard de l’accueil triomphal que les militants et sympathisants de Thiès lui ont accordé, il s’est dit convaincu que les sénégalais lui accorderont leur confiance pour faire de lui le 5e Président de la République du Sénégal, au soir de la Présidentielle du 25 février 2024. Dans le programme qu’il leur propose, il dit accorder une place de choix à l’emploi des jeunes pour mettre fin à l’émigration irrégulière. «J’indiquerai de manière très claire la trajectoire à travers laquelle je vais définitivement apporter une solution durable à la problématique de l’emploi des jeunes dans notre pays. Pour l’heure, nous en appelons à la responsabilité du gouvernement de prendre toutes les dispositions appropriées pour endiguer définitivement ce phénomène préjudiciable à l’avenir économique et social de notre pays», souligne-t-il. Poursuivant, il dit : «La perte de vies humaines en mer est une tragédie qui ne doit pas être négligée. Ensemble, nous devons travailler pour éradiquer les situations désespérées qui poussent les jeunes à risquer leur vie et à mettre en place des voies pour qu’ils puissent réaliser leur potentiel dans un environnement sûr et stable.» Par rapport au coup d’Etat au Niger, Malick Gakou opte pour un règlement pacifique afin d’éviter la guerre. «Il est essentiel que nos Etats s’engagent dans la médiation et la diplomatie pour faciliter un dialogue entre les parties impliquées dans le coup d’Etat et les autorités légitimes. La priorité doit être de protéger la stabilité du pays et le bien-être de sa population en encourageant un processus de transition pacifique et en aidant à rétablir l’ordre constitutionnel. Il est important de rappeler que les conflits ont des répercussions humanitaires dévastatrices et laissent souvent des cicatrices durables», souligne-t-il.