Notre parti UCS est un parti fort au niveau de Ziguinchor nous restons un des deux partis les plus forts mais ce n’est pas fraternel c’est pas joli… »Dixit l’ancien maire de la commune de Ziguinchor et président du parti UCS. C’est lors de l’assemblée générale dudit parti à Ziguinchor, à quelques mois des élections présidentielles. « C’est vrai qu’on a des départs mais aussi on a beaucoup d’arrivées. Peut-être que ceux qui partent font beaucoup de bruits que ceux qui arrivent. Mais notre parti UCS est un parti fort au niveau de Ziguinchor. Les dernières consultations électorales l’ont prouvé, et nous restons un des deux partis les plus forts. Nous pensons et nous demeurons nous sommes sûrs que nous allons le rester. Il nous restait juste un peu d’organisation j’ai pas trop envie de parler de ceux qui sont partis. Ils sont souvent partis avec le mandat du parti mais je pense qu’ils n’ont pas une bonne lecture de l’histoire politique de notre parti. Tous ceux qui sont partis sont aujourd’hui entrain de raser les murs quelque part. Il y’a des maires qui nous avaient quitté et avaient laissé à leur place des adjoints aux maires qui sont devenus des maires aujourd’hui grâce à notre parti », a martelé Abdoulaye Baldé président de l’UCS. La mouvance présidentielle qui débauche dans la même mouvance, Abdoulaye Baldé dit trouver cet acte saugrenu, inintelligent. » Pour plus nous sommes dans une même coalition, nous cotisons tous pour le même candidat peut-être c’est d’avoir un agenda politique caché. Mais l’un dans l’autre je pense que ça n’apporte pas de valeur absolue à la coalition de prendre un chez Jean Paul pour l’amener chez Paul alors que nous sommes dans la même mouvance . Mais l’un dans l’autre ça ne nous émeut pas peut-être que les uns et les autres veulent s’ériger déjà en leader de la Casamance. Mais je pense que la réalité du terrain montre que nous sommes un parti fort et nous allons continuer à le rester », a t-il accentué. Et d’embrayer » ce ne sont pas des départs qui nous émeuvent. On a beaucoup d’arrivées, vous allez voir dans les semaines qui viennent il y’a des gens qui vont venir dans notre parti. Nous sommes aussi capables de faire comme ils font si c’est cela que les gens veulent alors on le fera. Mais je pense que ce qui est plus important c’est d’aller prendre sur ces gens qui ne sont pas avec nous. Qui sont dans l’opposition pour venir renforcer la mouvance présidentielle que de se faire une charge entre nous. Je pense que ce n’est même pas fraternel. C’est pas joli peut-être que les plus hautes autorités doivent mettre fin à ceci parce qui n’a que trop duré ».
Ibrahima GOUDIABY