Pour lutter contre le changement climatique qui menace l’environnement des organisations d’éleveurs de la zone sylvo pastorale ont mis sur le fond baptismaux un réseau national des entrepreneurs fourragers. Ainsi, les acteurs de l’élevage s’étaient donnés rendez-vous à Linguère. Une plateforme qui, selon les acteurs va promouvoir les cultures fourragères pour accompagner les éleveurs à s’adapter aux conditions des changements climatiques. A en croire Awa Alassane Sow l’initiatrice de cette plate forme les avantages de cette culture fourragère et son exploitation sont rentables. «Je trouve mon compte dans la culture fourragère, aujourd’hui chez moi on trouve du lait frais durant toute l’année et cela, est possible grâce à la culture fourragère. Depuis que je cultive cette herbe je n’ai plus de soucis d’argent et j’ai même acheté une parcelle à Dakar et je l’ai pu acheter grâce à la culture fourragère. C’est vraiment de l’entrepreneuriat rentable», précise La présidente du Directoire des femmes en élevage (Direfel). Pour l’adjoint au préfet de Linguère, qui a présidé la rencontre, les cultures fourragères ont une opportunité pour développer le secteur de l’élevage. Selon le représentant du chef de l’exécutif départemental, des initiatives de la sorte en rapport avec les acteurs peuvent rendre plus rentable le secteur de l’élevage.«Nous sommes sur le bon chemin pour atteindre nos objectifs dans ce domaine qui est la culture fourragère pour assurer la sécurité alimentaire. Et, je pense que la chaîne de production a également besoin de cette alternative, de la production laitière jusqu’à la production de viande et cela va contribuer véritablement à améliorer le secteur de l’élevage dans son ensemble», déclare Aly Baidy Kane adjoint au préfet. Cependant Le réseau national des entrepreneurs fourragers sollicite des autorités administratives et collectivités territoriales, des terres et l’eau pour mieux développer la culture fourragère et accroître leurs revenus. Pour rappel, le réseau des entrepreneurs fourragers regroupe, des organisations d’éleveurs comme le DIRFEL, FBAJ, la Maison des éleveurs entre autres. Ces derniers réclament des autorités de les accompagner dans cette nouvelle entreprise pour accroître leurs activités.