ADOPTION DE LA LOI PORTANT REPORT DE LA PRÉSIDENTIELLE PAR L’AN: Macky se tape par force un an de plus

 Le régime de Macky Sall vient de franchir la ligne rouge en coupant le signal et le retrait définitif de la licence du groupe Walfa Diri. C’est un coup que la démocratie sénégalaise vient de recevoir. Un coup contre la bonne marche de la démocratie. Parce que Walfadjri a été le pionnier de la presse.Aujourd’hui, retirer les licences de ces groupes-là constitue un recul démocratique, surtout pour la liberté de la presse.Alors on peut dire qu’en retirant la licence Walf Tv, Macky vient de déchirer un chapitre entier de l’histoire de la marche démocratique Sénégal.Cheikh Niasse et les employés de Walf sur le pied de guerreLa colère gronde chez le défunt Mollah de Front de Terre, Sidy Lamine Niasse. Après quarante années au service exclusif du peuple sénégalais, le groupe Wal’Fadjiri vient de voir sa licence de diffusion définitivement retirer. La décision leur a été notifiée par le ministre de la communication, Moussa Bocar Thiam qui reproche au groupe de feu Sidy Lamine Niasse des appels répétés à manifester.La direction du groupe et les employés, envoyés au chômage, ont décidé de croiser le fer avec l’État, à leur manière, en criant leur mécontentement à l’entrée du siège social du groupe de presse qui a lancé ses activités en 1984. Face à ces nombreuses injustices, les employés du groupe Walf ont décidé de résister. « Nous sommes des professionnels des médias, des soutiens de familles. Tout ce qu’on nous reproche c’est d’être au service du peuple. Personne ne peut relever un seul manquement aux règles d’éthique et de déontologie journalistique», a déclaré Oustaz Assane Diouf.Selon lui cette décision est «une faute grave» qu’il faut «immédiatement» corriger.Pour rappel, le groupe de presse et le ministère de la communication entretiennent des relations très heurtées depuis un certain temps. La chaîne a été suspendue à deux reprises, par le ministre de la communication, lors des dernières manifestations sanglantes de mars 2021 et de juin 2023, sans mise en demeure préalable comme l’exige la loi.