Anta Babacar, candidate à l’élection presidentielle, a dévoilé son ambitieux programme éducatif lors d’un récent discours. Plaçant l’éducation au cœur de sa vision pour le pays, elle a souligné la nécessité de réformer le système éducatif pour accompagner le développement global du Sénégal.
Le programme intitulé « And Liggey Sunu Senegaal » vise à refonder l’école sénégalaise en mettant l’accent sur plusieurs domaines clés tels que, le renforcement des enseignants et l’essor de l’université.
Anta Babacar propose une réforme en profondeur en accordant une attention particulière aux élèves, aux enseignants et aux conditions d’apprentissage. Son objectif est de garantir que chaque élève ait les compétences nécessaires pour contribuer au développement du pays. Dans cette optique, elle prévoit d’organiser les « Assises nationales de l’éducation et de la formation » pour repenser le modèle éducatif actuel et créer un « Conseil national de l’éducation et de la formation » chargé de mettre en œuvre ces changements.
Pour améliorer la qualité de l’enseignement, Anta Babacar propose d’introduire l’anglais dès la 6ème année, de rendre l’éducation obligatoire jusqu’à un certain âge, et d’instaurer des programmes de stages pratiques en entreprise dès la classe de 1ère. De plus, elle envisage la généralisation de la fourniture de blouses et de cantines dans les écoles, ainsi que la mise en place de bus de transport scolaire pour faciliter l’accès à l’éducation.
Concernant les daaras, Anta Babacar souhaite recruter davantage de serignes daara en partenariat avec des institutions privées, tout en assurant leur formation continue. Elle propose également une revalorisation des salaires et des indemnités pour le personnel éducatif, ainsi qu’un programme spécial de logements pour les enseignants afin de reconnaître leur contribution essentielle à la société.
Enfin, dans le domaine de l’université, Anta Babacar prévoit de réorganiser le système en sept pôles universitaires axés sur les sciences et les techniques, en partenariat étroit avec le secteur privé et les entreprises. Cela comprend le recrutement de nouveaux enseignants et la modernisation des infrastructures pour répondre aux besoins croissants en matière d’éducation supérieure.