La dite Ong n’a pas lésiné sur les moyens pour primer ses meilleurs élèves qui viennent de ses centres de Diass (Dakar), de Ziguinchor, de Bignona et de différents daraas (écoles coraniques) de la place qui ont participé au concours. Ils ont tous reçus des prix ce mercredi 20 mars 2024 dont le coût est estimé à (03) trois millions de FCFA. Une cérémonie a lieu chaque année à Dakar.
Traditionnellement c’est Dakar qui abritait cette cérémonie. Pour cette édition 2024, c’est Ziguinchor qui a eu l’honneur de l’abriter ce mercredi 20 mars 2024 au centre culturel régional. Un moment pour susciter l’émulation, encourager, féliciter la quarantaine d’apprenants orphelins, accompagnés de parents et maîtres coraniques, en présence de responsables de centres, comme celui de Ziguinchor Abdoulkarim Arrar et de Maola Omar Barry responsable culturel national au sein de l’ONG. Selon Monsieur Thierno Ahmat Dem, responsable culturel au centre de Ziguinchor, les apprenants se sont bien comportés et ils ont été récompensés pour les motiver à apprendre le Coran. » C’est pourquoi je lance un appel à l’endroit des musulmans, des parents à tout faire pour que leurs enfants apprennent le Coran. Non sans préciser. Il doit être un apprentissage sain pas seulement pour réciter mais connaître le contenu, les messages, le vivre le pratiquer, adopter ses bienfaits. Et c’est ça l’objectif de l’apprentissage du Coran.
Il poursuit : » On a au préalable fait une sélection au niveau de tous les centres à tous les niveaux. Et tous les admis se sont rencontrés ce mardi 19 mars 2024 pour le concours. C’est maintenant aujourd’hui que nous nous sommes retrouvés au centre culturel régional pour procéder à la remise des prix à l’actif de l’ONG Direct-Aid ex AMA ».
Maola Omar Barry responsable culturel national au sein de l’Ong DirectAid Society revient sur l’importance de cet événement. « Il y’avaient 39 enfants apprenants qui avaient participé au concours après la première étape. Et aujourd’hui c’est la finale de la phase, c’est pourquoi nous avons 23 enfants venants de quatre catégories. Ceux qui connaissent tout le coran de à Z, ceux qui connaissent la moitié, ceux qui connaissent les 28 et ceux qui connaissent moins le coran. C’est pourquoi nous avons aujourd’hui 22 enfants issus de ces quatre categories », a t-il informé.
Le coût est estimé à 03 millions de FCFA pour un début. « Mais trois (03) millions ce n’est rien pour le Coran surtout quand il s’agit de 39 personnes. Chacun a quelque chose comme source de motivation mais nous souhaitons l’année prochaine que l’enveloppe soit plus consistante pour que nous puissions plus les motiver », a t-il rassuré avant d’inviter les parents et enfants a l’apprentissage du Coran. « Mais il ne s’agit pas seulement d’apprendre le Coran pour le réciter, il faut également pratiquer. Parce que quelqu’un qui ne permet pas à son enfant, c’est lui qui le caméra auprès du bon Dieu. La religion gion est très bonne mais il faut au préalable apprendre à connaître, apprendre le coran. Parce que c’est l’essentiel, c’est la clé c’est la base de tout et c’est la chance du parent », a t-il précisé.
Ibrahima GOUDIABY