Un évènement historique et inédit, la présidentielle du 25 février 2024 s e dresse devant nous avec son originalité, sa complexité et ses inconnus. Pour la première fois dans l’histoire politique de notre pays un président de la république sortant organise une présidentielle à laquelle il n’y participera pas. Une présidentielle orpheline. C’est du jamais vu. Benno Bokk Yaakaar notre coalition à validé le candidat que président Macky Sall lui a choisi sur sa demande.
Maintenant que le lait est tiré il faut le boire avec joie avec responsabilité et conséquence sans bouderie, sans regret ni rébellion. Nous allons engager la bataille électorale, au moment où notre leader le président Macky Sall déclarait gravement que nous n’avons pas été en mesure de vendre son ses réalisations. Ce qui est tristement vrai, et qui devait pousser les camarades en charge de la communication à rendre tablier et faire place à d’autres qui savent bien le faire et qui ne sont ni amortis ni dépréciés.
La restructuration d e notre communication (changement d’hommes, de méthodologie, et de discours) dès maintenant est la condition majeure pour gagner la pré-campagne et la campagne électorale, et du coup gagner la présidentielle. Notre Talon d’Achille c’est notre communication, qui est un produit de l’école bourgeoise de communication qui vendre que le capital, la promotion du capitalisme et ses « valeurs » La communication politique n’est pas le marketing industriel, commercial ou artisanal. Entre vendre d e s articles, produits, denrées et services, et vendre des acteurs politiques avec programmes ne peut pour l’intérêt commun d’une nation, il y’a tout un précipice.
Par la faute d’une communication de ce genre inappropriée, toujours à la défensive, tatonnante et chimérique, nous avons perdu les principales grandes villes du pays aux élections territoriales du 23 janvier 2022. Par cette même communication nous avons bavé pour obtenir une majorité absolue étriquée (83 députés sur 165) aux dernières législatives du 31juillet 2022. D’ailleurs il a fallu un accord de législature avec Bokk Guis-Guis de Pape Diop (un député)pour avoir c e t t e majorité. Alors qu’on venait d’une majorité qualifiée de 125 députés à la 13ème législature. Le signe indien est toujours là, et si on ne l’abat pas il engagera la présidentielle du 25 février 2024 avec nous.
Vaincre le signe indien c’est d’abord diagnostiquer et détecter là où l’on penche, parce qu’on tombe toujours du côté où l’on penche. Là où l’on penche c’est du côté du bilan immatériel, où il y’a des aspects négatifs dans notre gouvernance, aspects avec lesquels l’opposition a bouché les oreilles de beaucoup de sénégalais y compris des chef religieux, qui ne veulent plus rien entendre pas même notre glorieux bilan matériel qui dépasse de loin la somme des bilans des trois précédents présidents de notre pays. Le président Macky Sall se désole du fait que notre communication n’a pas pu vendre ses réalisations.
Il en sera toujours ainsi tant qu’on n’aura pas débouché les oreilles des masses des insanités et autres accusations infondées, mensongères et fallacieuses mais destructrices et démolisatrices de l’opposition surtout sa branche des mollahs « And Samm Jikkoyi Avec présence d’esprit, courage et lucidité notre candidat Amadou Bâ doit analyser profondément et avec beaucoup d’attention, d’objectivité et de franchise notre bian immatériel. Détricoter énergiquement et avec fermeté les accusations mensongères et mais aussi reconnaître les accusations bien fondées et prendre l’engagement d’y apporter les correctifs idoines, et avec pertinence donner des subversives, réponses aux questions, trouver des solutions aux problèmes qui y sont. Il doit placer son mandat sous la signe de la bonne gouvernance et de la bouffe, le déclarer solennellement urbi et orbi.
Les sénégalais qui sont affectés moralement par accusations fallacieuses, les dénigrements et diffamations mensongers envers le président de la république et sa mouvance, exigent de nous des explications claires et les crédibles, outre que celles que nous leur servons jusqu’ici à savoir; énumérer les réalisations du président etc. L’heure n’est plus l’énumération des réalisations du président Macky Sall, li s’agit maintenant et surtout de les interpréter avec force de persuasion et art de convaincre pour qu’elles pénètrent les masses et deviennent une force motrice capable de soulèver les électeurs dès le matin du 25 février pour aller voter et faire voter massivement en faveur de notre candidat Amadou Ba. Ce dernier qui est appelé demain à diriger le pays, doit retrousser ses manches, user de ses méninges, trouver les éléments de langage efficaces et agressifs capables de pulvériser ces insanités, convaincre et décrocher les sénégalais qui ycroyaient. Amadou Bâ dans sa communication doit être plus agressif, « qui veut enflammer les autres doit brûler lui même ». Être un redoutable tribun. Et prendre à bras le corps cette partie, la plus importante de notre campagne électorale. Il doit également et surtout rencontrer les Khalifs Généraux et les principaux Chefs Religieux de notre pays en tête-à-tête, pour avec beaucoup de lucidité et de courage échanger avec eux sur le bilan immatériel du président Macky Sall, tisser pour eux des arguments appropriés, pertinents convaincants et compréhensibles, pour proprement déconstruire avec intelligence, courage et témérité (la témérité booste la communication) la campagne d e diabolisation du Bloc du mal qu’est l’opposition. Les marabouts sont très cultivés très intelligents, ils comprennent vite parce qu’ils savent faire la part des choses, séparer le bon grain de l’ivraie et changer d’avis si vraiment la communication de leur vis-à- vis est objective convaincante et cohérente.
Si Amadou Bâ parvient à modifier l’opinion de ses très importants interlocuteurs, il reprendra les foyers religieux et les milieux arabophones qu’on avait perdus lors des dernières législatives, et il sera le principal artisan de sa propre victoire dès le soir du 25 février 2024. Il sera également un président légal et légitime, capable de diriger le Sénégal. Comme le candidat Macky Sall premier tour au en 2012, le candidat Amadou Bâ doit élaborer son programme « DIONI-DIONI », le programme d’urgence qui se résumera à la « bouffe » et à la « bonne gouvernance ». La lutte contre la chereté de la vie (denrées alimentaires, produits et services de première nécessité, intrants agricoles, location, électricité, eau, foncier, santé, éducation)etc. Mais aussi la lutte contre l’impunité, le parti pris, la partialité, la corruption, les détournements de deniers publiques, le blanchiment d’argent et la fabrication de faux billets de banque etc. Il doit engager les réformes impératives des temps modernes en terme de démocratie et de droit de l’homme. Ce sont là des problèmes sociaux et cruciaux qui doivent constituer la colonne vertébrale du programme « Dioni- Dioni’parce que non résolus ils peuvent révolter toute une société et aggraver le désamour électoral dont on a été victime lors des dernières élections territoriales et législatives.
HASTA LA VICTORIA SIEMPRE.
Moustapha Fall Ché Secrétaire général Action Patriotique de Libération A.P.L