Bougane Gueye Dany, leader de la coalition « Geum Sa Bopp, les jambaars », a récemment pris la parole face à la presse après une longue absence due aux décès de sa femme et de sa belle-mère. Cette absence intervenait également dans un contexte de débats enflammés suite à sa décision controversée de reporter son soutien jusqu’à un éventuel second tour de l’élection présidentielle.
Lors de cette conférence de presse, Bougane a soigneusement abordé diverses accusations portées contre lui et ses entreprises, notamment DMEDIA. Il a critiqué l’interview récente du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, la qualifiant de dictée préparé plutôt que d’un véritable échange impartiale. Pendant des heures, Bougane a analysé les enjeux politiques, économiques, judiciaires et sociaux du pays sans jamais mentionner Ousmane Sonko, le leader du parti Pastef.
Cette omission délibérée n’est pas passée inaperçue. Les observateurs, habitués aux rivalités entre les deux leaders, ont trouvé ce silence particulièrement frappant. Bougane et Sonko, appartenant à la même génération politique, sont connus pour leurs échanges indirects mais souvent mordants.
Selon certains analystes politiques, cette décision de Bougane démontre que ce dernier n’a jamais été dans les détails crypto personnels pour se concentrer sur les affaires urgentes de la nation. En n’engageant pas de confrontation directe avec Sonko, Bougane cherche à élever le débat politique au-delà des manœuvres populistes. Un politologue a déclaré : « L’opposition de Bougane a toujours été forte et soutenue, mais sa communication était souvent éclipsée par la rhétorique populiste de Pastef. Maintenant que Pastef est au pouvoir, il leur sera difficile de faire taire le leader de la coalition « Geum Sa Bopp, les jambaars » qui a adopté une nouvelle approche de communication, plus radicale et argumentée. »
La récente sortie médiatique de Bougane Gueye Dany suggère une nouvelle phase dans sa stratégie politique : mettre en avant des enjeux de fond plutôt que de se laisser entraîner dans des vendettas personnelles. Cette approche pourrait redéfinir le paysage politique, soulignant la nécessité d’un leadership authentique axé sur le progrès national plutôt que sur les distractions populistes.