Avec la dissolution du Pastef et de l’emprisonnement de son leader Ousmane Sonko, le pays est plongé dans une situation de tensions qui ne dit pas son nom. La guérilla urbaine reprend du service avec des actes de vandalisme notés un peu partout dans le pays. La psychose règne en maître chez les populations qui ne savent plus à quel saint se vouer. Les commerces sont fermés ainsi que les banques et beaucoup de structures de la capitale. L’administration paralysée, l’internet coupé, les motos « tiak tiak » au chômage forcé,…l’économie complètement à terre. Même si les manifestations n’ont pas encore pris l’ampleur des manifestations précédentes, pour l’instant cinq morts ont été dénombrés entre Dakar et Ziguinchor. Et personne ne peut mesurer ce qui va se passer les jours à venir. Mais le constat est que avec la grève des stations services, l’arrêt des moyens de transports comme le TER et le blocus du péage, Dakar paraît comme une ville morte. Et personne ne sait quand est-ce que la situation va revenir à la normale.Ainsi, l’économie Sénégalaise a pris un sacré coup avec cette situation qui arrive à une période où les difficultés sont le quotidien des Sénégalais avec la cherté de la vie.Espérons que cela ne perdure. Car avec ce qui est en train d’arriver comme le cas de l’attaque au cocktail molotov d’un bus TATA qui a fait deux victimes, le pire est à prévoir.Mais pour l’heure les patriotes font l’objet d’une traque avec l’arrestation de certains de leurs membres à l’instar du maire des Parcelles assainies. L’avenir nous édifiera sur cette situation du parti Pastef qui peut attaquer cette décision de dissolution de leur parti qui porte l’espoir de tant de jeunes Sénégalais.A. SY