« On est entrain de voir comment mécaniser l’agriculture au Sénégal mais il faut que les gens se formalisent se regroupent en coopératives agricoles communales intercommunales et départementales »
Docteur Mabouba Diagne Ministre de l’agriculture a fait cette déclaration dans la région de Ziguinchor, ce Jeudi 19 Septembre 2024 dans le d’un long périple de visite de travail dans la région. Accompagné d’une forte délégation, il a fait l’étape de Souda Bignona, Finthiock Bignona pour faire ce Vendredi les étapes étape de la Ferme intégrée Niaguis, Ziguinchor, l’étape Barrage Guidel, Ziguinchor, l’étape de la vallée Mlomp, Oussouye, les étapes des vallées Oussouye, de Kabiline, Bignona pour sentir et vivre le problème lui-même avec les populations.
» On est entrain de changer comment mécaniser l’agriculture du Sénégal. Le Sénégal compte 14 régions, 56 communes départementales, 557 communes et dans ces 557 communes là, on peut regrouper les communes ensemble, regrouper les villages ensemble et faire des stratégies. Pour le tracteur au niveau du département on va essayer de faire ce qu’on peut faire.
Et déjà je crois qu’on peut ici annoncer qu’on va donner un tracteur au niveau du département. Maintenant on va réfléchir comment les communes vont se le partager c’est là où c’est extrêmement important de faire le plan d’affaire. On est entrain aussi de réfléchir avec des partenaires techniques et financiers pour voir comment positionner des motoculteurs, des tracteurs dans les 557 communes du Sénégal, de telle sorte que quand vous avez besoin d’un tracteur vous dites seulement allo tracteur qui va venir vous faire le labour peut-être une partie sera payée par le paysan et une partie sera la subvention que l’état va payer », t-il rassuré.
Mais tout ça seront des discussions a t-il précisé qu’ils auront avec les organisations paysannes, les communes, les femmes, les jeunes pour voir exactement ce qu’il faut faire. *Ça c’est un mais pour la digue antisel j’ai pas la solution ici ais j’aimerais bien si c’est au niveau du département, de la commune au niveau du DRDR les gens peuvent me faire une note technique pour voir qu’est-ce qu’il faut pour régler le problème. Je vais d’abord consulter nos équipes en interne et peut-être voir qu’est-ce qu’il faut faire. S’il y’a lieu de concevoir un projet pour régler le problème on va démarrer le processus. Maintenant sur le centre on va visiter mais je crois fermement que si cette coopérative agricole départementale, intercommunale est bien faite vous aurez besoin de ce centre là. Parce que pour réussir en agriculture il y’a trois F qui sont extrêmement importants. La formation, la formalisation et le financement, si on a un plan d’affaire bien défini, il y’a 50.000 manières de vous financer. Pour d’abord nos projets et programmes il y’a la banque agricole, il y’a la DER et il y’a le budget de l’état, t-il ajouté.
Pour le ministre de l’agriculture, ce qui est extrêmement important c’est d’abord la formalisation. Regroupez vous en coopératives agricoles communales, intercommunales et départementales faites nous des plans d’affaires et ça va être un contrat agricole entre vous et moi. Vous me dites je suis en mesure de produire tant de tonnes de maïs, tant de tonnes d’huile de ceci, de cela maintenant en contrepartie je voudrais que vous me faites ça. Chaque année on va organiser un championnat national agricole. Les meilleurs on les récompense, les meilleurs on les supporte ça va créer de la compétition entre les maires. Maintenant comment on va juger les maires, ce n’est plus en venant nous faire des promesses. On va dire aux maires vous leur avez dit que dans les cinq ans à venir vous allez faire la production de tant tu ne l’as pas fait tu ne sera pas réélu. Donc je pense que c’est comme ça qu’on va tirer le pays. Son Excellence le Président de la République le Premier Ministre c’est ce qu’ils nous ont dit. Vous avez vu cette année les efforts considérables que le Président de la République et le Premier Ministre ont fait sur les semences, 120 milliards de FCFA ça c’est à saluer.
*Maintenant pour vous les producteurs j’ai deux questions à vous poser. La première c’est sur les semences j’ai l’intime conviction qu’on ne doit plus donner des semences écrèmées. En tout cas moi je veux plus donner des semences écrémées. Je veut seulement donner des semences certifiées. Maintenant l’adage dit un paysan sérieux après les récoltes doit garder des semences. Si on part de ce principe la et si on part du principe que je vais donner et j’ai déjà donné une instruction au directeur de l’ISRA, que dans les 24 mois, dans les 36 prochains mois maximum je veux qu’il me donne l’autosuffisance en semences certifiées. Entre temps on va donner ce qui est disponible. Est-ce que vous êtes d’accord sur le principe de distribuer que des semences certifiées mais le reliquat je le rajoute sur les engrais. La deuxième question dans les années passées on attendait jusqu’au mois de mai de juin pour distribuer les semences et les engrais. Il y’a un grand problème là-bas parce qu’au mois de mai de juin le producteur, le cultivateur n’ont plus d’argent. Le cultivateur a de l’argent qu’aux mois de décembre janvier peut-être c’est en ce moment là qu’on doit faire la mise en place des engrais et lui donner la possibilité de les acheter, a t-il pesté.
En tous cas rassurez vous que le gouvernement est très décidé à travers Son Excellence le Président de la République à travers le Premier Ministre, à travers tout le gouvernement et à travers moi-même.vet je l’ai dit aux sénégalais c’est la première fois que je prends un job où je ne cherche ni de la promotion ni de l’argent. Tout ce que je prie au bon Dieu c’est de me donner la réussite. Que l’on délivre la sécurité et l’autosuffisance dans son pays. Donc rassurez-vous qu’on sera à vos côtés, les femmes, les jeu est on vous a entendu. La raison pour laquelle moi je me suis déplacé pour venir voir par mes propres yeux, je veux sentir moi-même le problème. Je pourrais le connaître à travers des rapports mais je veux vivre le problème avec vous. Et les régions du sud et du sud-est je suis absolument convaincu que vous pouvez nourrir le Sénégal. Elles font partie des régions où il pleut encore, une région de brave populations, une population d’agriculteurs et d’éleveurs. En tout cas les moyens que l’état va mobilier, les moyens que les partenaires techniques et financiers vont mobiliser je vous assure que ça ira vers les producteurs. Ça va plus être détourné et vous avez vu comment ensemble avec les forces de défense et de sécurité comment on a distribué les semences cette année. Vous allez voir encore ça va s’améliorer davantage. Parce qu’aux mois de décembre de janvier vous payez ce que vous devez payer à la banque agricole on a plus besoin de commission », a t-il conclu.
Ibrahima GOUDIABY