Hommage aux disparus du bateau le Diola: Yves Pierre Badiette «Faut il pleurer continuellement ou en tirer une leçon ?»


Gloire au père au plus haut des cieux . Tu as donné tu as repris . Que ta volonté soit faite et que par l intercession de notre Dame de l Enfant divin toutes les âmes du naufrage et les âmes qui ont besoin de votre miséricorde reposent en Paix .
Combien de fois allons encore nous fixer sans nous regarder , nous regarder sans nous voir et nous voir sans nous comprendre en ce mémorial ?
Les responsabilités de notre inculture ont elles été situées ou alors y avait une réelle introspection qui servirait de leçon pour ce peuple mondial . En quoi renvoie cette célébration devenue à la fois un moment de fête et de déshonneur pour la nation . Du passager qui a vu ou entendu ce pauvre pêcheur cogner le bateau au large et disparaître à jamais au citoyen qui savait que ce bateau était un mouroir sans date . Oui de tous ceux là qui ont entendu et ignoré ce cri de détresse de nos voyants ayant proposé des sacrifices jusqu au croyant aux chartes divinatoires de nos religions importées. Quelle ne fut ma surprise de voir les larmes éhontées de ces mêmes autorités ayant fui ce même bateau en son test préférant se taire pour des recettes de l État contre les vies des hommes? On ne peut pas mentir à DIEU et continuer à confesser un crime lâchement commis. Combien de crimes avons nous commis encore dans ces supposés dédommagements des victimes ? Et comme s il ne suffisait pas voilà que chaque année nous sommes contraints à suivre des solennités trompeuses hypocrites et incultes de nos autorités au cours desquelles nous revivons les morts atroces et douloureuses de nos parents tous en sanglots et impuissants. Cet argent dépensé pour cette circonstance ne pourrait il pas servir à un autre soutien ? . Des familles entières sont partis alors pour qui va votre souvenance et à qui elle profite . Aux victimes ou aux hommes politiques sans foi ni mesure de dignité. Arrêtons de pleurer continuellement et tirer des leçons de ce drame qui pourrait ressurgir. Il faut plutôt réfléchir sur nos mœurs nos habitudes quotidiennes de manque de foi , nos haines et médisances et nous offrir l essentiel qu est aimer son prochain comme soi même . Il faut plutôt pleurer pour nous même car nous avons perdu la foi par nos méchancetés nos ingratitudes et nos calculs .
Sur les autels au sommet des minarets et dans les synagogues je crache mon venin insalubre parfum des sociétés aliénées et je plains ma situation d incompris . Vous regardez mais vous ne voyez pas car vos cœurs durs et impurs vous empêchent de bien comprendre. Alors changeons de cœurs
Le profane