COUPABLES D’ÊTRE RÉPUBLICAINS AUJOURD’HUI ? QUE DIRE, QUE FAIRE?

Rien, sinon continuer de marcher vers l’essentiel pour « Motali Yéné, ngir Sénégal bignu book »

KHALIFISTES,

Les principes sont clairs, les moyens réalistes et les objectifs précis. On veut essayer de nous distraire de notre voie, répandre la confusion dans notre démarche et nous pousser à la justification perpétuelle.

REFUSONS !!!

Nous nous sommes engagés pour un Sénégal meilleur qui fleurit sur le terreau du dialogue et du respect mutuel ; et non dans le dogme du conformisme, du mépris.

Dépassons ce jeu malsain qui nous éloigne de l’essentiel.

Le Président Khalifa Ababacar SALL, Héritier des pères fondateurs, produit de la social-démocratie, pionnier des valeurs républicaines, imbu des vertus cardinales qui constituent le socle de nos traditions sociétales, n’a de leçons, ni d’instructions à recevoir de personnes. Surtout venant d’arrivistes, de stagiaires politiques qui ne connaissent rien de notre système politique, de son histoire encore moins des institutions.

POUR RAPPEL, Le Président Khalifa Ababacar SALL a fait 23 ans dans l’opposition, symbole de sa constance aux principes qu’il défende. Jamais dans l’histoire politique du Sénégal, un homme n’a été aussi persévérant, aussi résilient face à la puissance et à la machination étatiques. Des entrismes dans le gouvernement socialiste, on en a eu, on en a vu.

En 2013, qui osait s’opposer au Président Macky SALL, nouvellement élu avec le soutien total de toutes les forces vives de la nation (société civile, partis politiques) et de communauté internationale si ce n’est le Président Khalifa Ababacar SALL.

Par conviction, il a choisi d’être aux côtés du peuple, de rester fidèle à ses principes, d’enclencher la contradiction et de mener le combat. Il avait choisi de se battre pour toutes les valeurs que vous prétendez défendre.

Pour preuve, combien de fois, sous le régime de Macky SALL, on a annoncé des Gouvernements élargis. Saviez-vous pourquoi, ils n’ont jamais vu le jour ? C’est parce que lui, l’un des acteurs majeurs de l’opposition est resté droit dans ses bottes. À bien des égards, le Président Khalifa Ababacar SALL pouvait le faire d’autant plus qu’une voie royale s’offrait à lui (Premier ministre, Président assemblée…).

Il a été accusé, emprisonné, révoqué et radié… Où étiez-vous? Aujourd’hui, on nous parle de Principes, de constances. De quels Principes, de quelles constances?

Taxawu Sénégal n’a de leçons à recevoir de personne. Elle demeure une référence. Son parcours fait de combats acharnés pour la République est sans reproche et son ancrage dans l’opposition ne souffre d’aucune ambiguïté.

Dans les moments les plus difficiles, les plus sombres de sa vie, en prison, le Président Khalifa Ababacar SALL avait accepté de dialoguer. Pourquoi pas maintenant ? Lui reproché le dialogue, relève de la malhonneté pure et simple sinon de l’égoïsme pure et dure.

Le manque d’élégance de certains membres de l’opposition est sans commune mesure de surcroît très aberrant.

Il faut que les acteurs politiques, surtout nos amis de YAW sachent que la politique est une affaire de gentlemen. C’est en dialoguant qu’on peut avoir des gentlemen’s agreement et prévenir l’irréparable. Tout le monde s’accorde à dire, nous allons droit au mur. Alors pourquoi ne peut dialoguer. L’avenir de notre nation ne veut elle pas tous les sacrifices. Ne vaut-il pas mieux d’aller même à un dialogue qui peut-être va échouer que d’attendre et d’aller à une confrontation qui ne va nullement honorer notre pays. L’essentiel sera d’avoir essayé.

Taxawu Sénégal ira encore, en toute liberté à la concertation nationale pour dire de vive voix à ce régime ce que nous lui reprochons et ce que nous voulons pour un Sénégal de paix. Si évidemment telle est la volonté des militants et rien que les militants.

Un Sénégal de paix, ça se discute. Ça ne s’obtient pas par des coups de poing, ni par des démarches égocentriques, radicales, figées, péjorativement essentialistes et totalitaires avec lesquelles certains traînent partout pour imposer une certaine vérité, laquelle d’ailleurs, celle qui a fait payer à la jeunesse un lourd tribut. Des morts, on en a veut plus !!!

En réalité, ce qui dérange, il faut le dire, est que le Président Khalifa Ababacar SALL est le candidat de l’alternative entre ce nous appelons les deux extrêmes. C’est-à-dire une opposition immature très en déphasage avec nos réalités sociopolitiques et un régime finissant, agonissant qui a fini de faire son temps.

Il est le candidat des sénégalais avertis et conscients des enjeux de l’heure. En cela, Je lance un appel solennel à tous les sénégalais soucieux de l’avenir de notre pays de se mobilier et de faire bloc autour de l’essentiel et parer la route à ces aventuriers égocentriques qui n’ont aucune culture étatique.

Moussa SYLLA, Responsable politique à Taxawu Sénégal/ Grand-Dakar, Membre des Cadres de Taxawu Sénégal.