Mame boye invité de l’émission Grand Format

MAME BOYE DIAO

«Ma relation avec son mon pays, c’est la relation que j’ai avec mon père. Il m’a tout donné. Il m’appartient de lui rendre ce qu’il m’a donné. C’est pourquoi, j’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Notre pays a connu une évolution démocratique pace que c’est la première fois qu’on va à une élection sans le président sortant. Je suis pour l’expression plurielle. Si je suis élu, je vais appliquer mon programme, le cas contraire, celui qui sera élu pourra l’appliquer.Plus de 200 candidats prouve que nous avons bien fait d’installer le parrainage. Parce que je suis convaincu plus de 180 candidats déclarés ne seront pas capables d’avoir des parrains. J’assume toutes les conséquences de mes actes. Mais il y avait certains qui demandaient à Macky Sall de se présenter alors qu’ils n’allaient jamais le soutenir s’il avait décidé de se lancer. Je n’ai pas défié l’autorité du président. Nous savons des relations entre grand-frère et petit-frère. Ça va continuer ainsi. J’ai bénéficié de son décret à plusieurs reprises comme directeur des services fiscaux régionaux, directeur des domaines et directeur général de la CDC. Donc, il m’a tout donné et je lui ai rendu aussi la monnaie de sa pièce. Quand, c’était chaud, j’allais au charbon pour le défendre. C’est pourquoi, entre lui et moi, il ne peut pas y avoir de défiance, mais plutôt des divergences. Toutefois, je dois avouer que quel que soit le candidat choisi, j’allais me présenter à 99 %. C’est pour vous dire que ce n’est pas une affaire de personne. L’ambition n’est pas un délit, ni un crime. Une élection présidentielle est une rencontre entre un homme et son peuple. Malheureusement, je suis victime de la jurisprudence des Locales où le président Macky Sall a parrainé ma candidat. Mais, il savait que j’étais le meilleur candidat et j’étais devant dans les sondages. Mais pour la Présidentielle, il ne me parraine pas».Pour le reste de l’émission, Mameboye a décliné son programme contenu dans son livre, le Sénégal qui vient.