A Ziguinchor des étudiants délogent les Collèges et les lycées de la commune et décrètent 72 heures de grève renouvelables

Des étudiants du cercle des étudiants qui se disent régulièrement inscrits à l’UCAD sont revenus ce mardi 24 octobre 2023, pour déloger les élèves des collèges et lycées pour se faire entendre. Simon Sambou coordonnateur du cercle des étudiants régulièrement inscrits à l’UCAD dans la commune de Ziguinchor explique : »Aujourd’hui nous avons décidé de paralyser le système éducatif à Ziguinchor et c’est depuis lundi 23 octobre 2023. L’opinion nationale et internationale a le droit de savoir ce qui s’est réellement passé. De savoir pourquoi leurs enfants, leurs frères et sœurs sont entrer déloger les élèves au niveau des collèges et lycées. La raison est parce que nous sommes des étudiants régulièrement inscrits à l’UCAD, qui veulent retourner dans les amphithéâtres comme leurs camarades et étudier normalement. Parce que nous avons constaté depuis les émeutes, l’état a décidé de fermer l’UCAD. Ils nous ont imposé de faire des cours en ligne et malgré nos choix on s’est conformé à la décision du rectorat. Dans le premier communiqué, ils ont dit clairement qu’au mois d’octobre, nous ferons des cours présentiels ainsi que les examens. A notre grande surprise, dans ce mois d’octobre on a vu un communiqué que nous mêmes étudiants arrivons pas à comprendre. Un communiqué qui devait être pour la réouverture de l’espace Universitaire. On nous donne un calendrier où il n’y a même pas de date précise allant dans le sens de la réouverture de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar ». A ses yeux, le Ministre ne peut pas prendre la décision dans le but de réouvrir le campus pédagogique et fermer le campus social c’est ce qui est anormal. « Beaucoup d’étudiants ne résident pas à Dakar et n’ont pas de famille d’accueil à Dakar. Donc ils seront sacrifiés, où se trouve l’égalité des chances. Nous dénonçons jusqu’à la dernière énergie cette situation et nous voulons immédiatement que l’autorité se prononce. Parce que c’est l’avenir de 10.000 voir 100.000 étudiants qui est en jeu l’autorité doit revenir à de meilleures décisions », a t-il tonné. Ibrahima GOUDIABY