Le leader de la coalition Taxuwu Sénégal a bouclé ce samedi, sa tournée politique dénommée « Mottali Yeene » dans le département de Linguère par un point de presse. Ainsi, l’ancien maire de Dakar , n’a pas été tendre avec les autorités. Selon Khalifa Sall, à l’image du Fouta, le Djolof Tampi est une réalité. Car soutient-il, son séjour deux jours dans le département de Linguère, a permis de rencontrer les populations des villages les plus reculés de la contrée.
«Cette tournée politique est un moment d’immersion, d’échange et de partage. Nous avons également revisité le Djolof à travers ses réalités, ses aspirations en un mot, son vécu quotidien qui est très problématique. Fouta Tampi mais, Djolof Tampi aussi» a fait remarquer le leader de Taxuwu Sénégal. A croire Khalifa Sall, au cours de cette tournée dénommée « Mottali Yeene », après Matam et Ranérou les populations du Djolof sont souffre énormément. «Et, Taxuwu Sénégal a dialogue avec elles autour des perspectives et se poser des questions qu’est-ce qu’il faut faire pour restaurer pour rendre le Djolof son lustre d’antan, sa vocation naturelle qui le pastoralisme et l’agriculture», déclare l’hôte politique du département de Linguère.
L’ancien maire de Dakar, a également déploré le manque de financement et de projets pour les jeunes et les femmes de la localité. Selon Khalifa Sall candidat à la présidentielle de février prochain, les jeunes et femmes rencontrés veulent rester dans leur terroir pour travailler et non braver la mer pour l’Eldorado. Pour le leader de Taxuwu Sénégal, ces jeunes et femmes n’ont pas l’accès à la terre. «Ces jeunes réclament la revalorisation des terres, l’enrichissement et le rephosphotage du sol, de régler le problème de l’élevage, le problème d’eau, de l’agriculture et la formation», souligne Khalifa Sall devant la presse. Auparavant, le chef de file de Taxuwu a rendu visite aux autorités religieuses, civiles et coutumières des localités du département de Linguère visitées. Cependant, le candidat de Taxuwu Sénégal promet une fois élu à la tête de la magistrature suprême résoudre le problème des populations du monde rural pour le développement du Sénégal.