SOULEYMANE NDIAYE SUR LA REPRISE DU PROCESSUS ÉLECTORAL: « Il n’y a plus de candidat valable depuis le 25 février »

La course à la présidentielle est encore ouverte et la liste de 19 candidats n’est plus valable à partir du 25 février passé. Le constat est du responsable du parti politique S2D yonou natangué, Souleymane Ndiaye. Membre de Benno Bokk Yaakaar, l’homme politique trouve que le compteur pour la présidentielle est à zéro depuis que le Conseil constitutionnel a annulé le décret abrogeant la convocation du collège électoral pour le 25 février.
Le directeur général du SAPCO, dans l’émission « toute la vérité de Sen TV, a invité le chef de l’État à organiser une élection présidentielle libre, transparente et inclusive. Tout en précisant qu’il n’y pas plus de liste de candidats valable depuis le 25 février. « Ces candidats ne sont plus candidats dès lors que le conseil constitutionnel a annulé le décret qui avait convoqué le collège électoral. Il n’y a plus de candidats », a souligné Souleymane Ndiaye répondant aux questions du journaliste. Poursuivant, le membre de Benno ajoute que le processus électoral doit recommencer et on doit organiser une élection libre, transparente et inclusive avec la participation de tous.
Il a invité ainsi, le conseil constitutionnel à dire le droit, recommençant le processus électoral et la recherche de parrainage.
Membre de la coalition présidentielle il se dit prêt à accompagner la candidature d’Amadou Ba s’il reste le choix de leur coalition.

Toujours abordant les questions d’actualité, Souleymane Ndiaye se dit ouvert au projet d’amnistie entamé par le chef de l’État et approuve son élargissement aux opposants en prison. « Si Sonko et Bassirou Diomaye Faye bénéficient de cette largesse, là c’est normal, ce sont des Sénégalais », estime t-il, tout en précisant que si Sonko et compagnie sont en prison, c’est qu’ils ont commis des actes très graves. « Ils ont commis des erreurs très graves, raison pour laquelle ils sont en prison », a t-il ajouté.
Le leader politique n’a pas manqué de demander que la lumière soit faite sur l’affaire de corruption soulevée contre le Conseil constitutionnel. Selon lui, on doit sanctionner le corrupteur et les corrompus, si l’enquête confirme l’acte.

A BA