La récente révélation de L’Observateur concernant l’arrestation de trois faussaires, dont deux agents du GIGN, présumés trafiquants de faux billets en devises étrangères, est une tache sur l’intégrité de cette institution.Il est déconcertant de constater que deux des suspects sont des membres de la garde rapprochée d’une haute personnalité de l’État. Leur implication présumée dans de telles activités criminelles est un rappel douloureux que la corruption a infiltré les rangs de ceux qui sont censés nous protéger.Un poisson pourrit toujours par la tête. Si les dirigeants ne montrent pas l’exemple, comment pouvons-nous attendre de nos fonctionnaires qu’ils maintiennent l’intégrité et l’honneur ? Les scandales de faux billets, de trafics de passeports et autres actes de corruption sont devenus monnaie courante sous le régime actuel.Il est essentiel d’éradiquer radicalement la corruption à tous les niveaux. Nous devons exiger la transparence, l’intégrité et la responsabilité de nos institutions et de tous ceux qui les incarnent.Je tiens à saluer le travail des forces de l’ordre qui ont mené cette opération avec professionnalisme. Surtout, il est impératif que nous prenions des mesures drastiques pour assurer que de tels incidents ne se reproduisent pas. La corruption est un mal qui ronge l’âme d’une nation.Thierno Alassane SallHonorable député, président du parti La République des Valeurs/ Réewum Ngor