Encore un secteur en danger. Il s’agit du secteur des sociétés et usines qui s’activent autour du papier, principalement des cahiers. En effet, dans un contexte d’immigration avec son lots de morts et de morosité du tissu industriel, d’autres usines ou entreprises peuvent suivre ce destin macabre. Il faut souligner que les usines qui font du papier au nombre seulement de quatre au Sénégal font l’objet de discrimination de la part des autorités, surtout des collectivités territoriales. Dans ce dossier, nous avons essayé d’en savoir plus surtout qu’on est à quelques semaines de l’ouverture des classes. Pourtant la constitution, dans ses articles, a prévenu une protection dans ce sens. Mais on ne sait pas comment les collectivités territoriales pour ne pas dire les communes et conseils départementaux parviennent à contourner le marche local des cahiers pour taper à l’étranger. Ces d’ailleurs ce qui explique que des produits de mauvaise qualité inondent le marché alors que des sénégalais employant des milliers et des milliers de compatriotes, des pères et mères de famille, sont dans le désarroi. Ainsi, ces usines qui sont au nombre de quatre dans la capitale sénégalaise ont de sérieux problèmes pour survivre, surtout avec cette concurrence. Le Chef de l’Etat et le gouvernement sont interpellés afin qu’ils soient sauvés car tous les signaux sont au rouge et les stocks sont là, faute de client… Distingo, SIPEXS, Cahier Espoir et Teranga et Ok-book sont les seules entreprises au Sénégal, créées par des Sénégalais mais employant surtout des Sénégalais qui s’activent dans le secteur.
D’ailleurs Topic a mis la clé sous le paillasson. Distingo aussi avait fait faillite avant que l’actuel patron ne le reprenne. Interpellant l’Etat mais surtout les collectivités territoriales à propos de la commande locale, si rien est fait cette frange du tissu industriel va aussi mourrir. « Pour contourner la législation, des maires et présidents de conseil départemental font appel à des hommes d’affaires qui se procurent à l’Etranger des cahiers de mauvaise qualité qui inondent le marché…. », a estimé ce professionnel du secteur. Qui à l’approche de la rentrée, interpelle le président de la République, le Premier ministre ainsi que les maires et chefs de département à plus de « patriotisme » pour éviter la perte d’emploi de milliers de pères de famille…