La liste des candidats déclarés pour la présidentielle de février 2024, s’allonge de jour en jour. Pape Sène souligne qu’il va briguer les suffrages des sénégalais en 2024. Le Président du Parti « Sam ak Suxali Sénégal » se dit choqué par la morosité économique dans laquelle beigne le Sénégal depuis plusieurs décennies.
« Depuis que nous avons commencé à comprendre la politique, nous avons senti que les choses ne bougent pas dans le sens de l’émergence. Nous disposons suffisamment de compétences et d’atouts pour proposer de nouvelles offres au Sénégal » peste Pape Sène.A l’en croire, l’urgence est de faire de notre économie, une réalité. « Nous allons construire un socle de base solide, qui passe par le développement des secteurs économiques essentiels que sont l’agriculture, l’élevage, la pêche, les ressources naturelles etc.
Le secteur aussi, car il fait rentrer beaucoup d’argent au Sénégal. L’artisanat, qui est un secteur qui emploi de nombreux sénégalais, sera renforcé et réformé pour qu’il puisse offrir des emplois décents aux acteurs. Les secteurs de la santé sera revisité pour que la santé puisse répondre aux attentes des populations, car se soigner est toujours difficile et cher au Sénégal » informe M Sène.Dans le domaine de l’agriculture, l’ancien Professeur de sciences au Cem de Keur Massar de 1997 à 1999, entend revenir sur les fondamentaux de la gestion de l’agriculture, en soutenant les paysans en semences, en engrais et en matériel agricole. « La production agricole est faible au Sénégal. Elle ne couvre que 35 % des besoins des populations. Si l’agriculture est mécanisée, l’eau est maitrisée, il y’aura forcément des productions en hausse » soutient-il.
Face à la presse à son siège à Petit Mbao, le natif de Bouthie (en 1962), dans le département de Kaolack, n’a pas manqué d’aborder la question de la migration irrégulière. Selon lui, la recrudescence de ce phénomène est la résultante de l’échec la politique économique de développement du Sénégal, qui, dit-il n’a pas d’alternatives à proposer aux jeunes, pour qu’ils aient un avenir qui correspond à leurs attentes « car les secteurs pourvoyeurs d’emplois ne sont pas développés au Sénégal » regrette Pape Sène.