GAMOU 2023: Serigne Moustapha Sy dezingue le régime et fait des révélations sur Sonko

  

 Serigne Moustapha Sy a encore enflammé le champ des courses lors de la cérémonie de clôture du Gamou 2023. Le guide spirituel des Moustarchidines a tiré à boulets rouges sur le régime de Macky Sall qui est la cause des souffrances que vit le peuple, a-t-il martelé. Dans ce cas il en appelle à une impulsion nouvelle car pour lui, le changement est inévitable. Ainsi, il a annoncé les couleurs d’une bataille et prévient qu’ils feront face aux attaques du régime avec l’appui de Touba.

Concernant la visite des leaders de Yewwi au khalife général de Tivaouane, Serigne Moustapha soutient que c’est lui qui a opposé son veto car, pense-t-il, le khalife a déjà pris partie pour Amadou Ba. Parlant du cas de Ousmane Sonko, Serigne Moustapha révèle que le leader de Pastef a simulé un état comateux au Pavillon spécial de l’Hôpital Principal pour ne pas recevoir des responsables de la coalition Yewwi Askan Wi.

« Ousmane Sonko a parfois simulé être dans le coma pour ne pas s’entretenir avec certains leaders de Yewwi Askan Wi ? Eh oui, parce que tout ce qui devait être dit, nous en avons déjà discuté lui et moi avant. C’est pourquoi quand certains venaient pour le voir, il simulait une crise et les docteurs venaient dire aux visiteurs qu’il ne pourrait recevoir personne », a confié le guide religieux qui a laissé entendre qu’il ne sera pas candidat à la Présidentielle.

Il place toute sa confiance en son Coordonnateur Cheikh Tidiane Youm et en son fils Cheikh Tidiane Sy connu sous le pseudonyme de Capitaine. Il a promis de donner les orientations à prendre dans les prochains jours. Par ailleurs, à travers son discours, le guide des Moustarchidines a également critiqué le comportement de certains chefs religieux, qu’il qualifie de « complices ».

Serigne Moustapha Sy a déploré l’accueil et les ovations réservés ces derniers jours au chef de l’État à Tivaouane. Pour lui l’accueil réservé au Chef de l’Etat dans les autres foyers religieux était correct. Mais à Tivaouane, soutient-il, on dirait qu’on est dans un meeting politique.