TAMSIR NDIAYE, DG ANER: « Les énergies renouvelables représentent plus de 30% dans le réseau interconnecté de la Senelec »

Le plan du gouvernement du Sénégal à l’accès universel à l’électricité et l’accès large et fiable à une énergie bon marché à l’horizon 2035, est en marche et les énergies renouvelables devraient représenter une part non négligeable. À ce jour, la part des énergies renouvelables (Solaire, éolienne) représente plus 30% de la production d’électricité injectée dans le réseau interconnecté de la Société nationale d’électricité (SENELEC), renseigne ce mercredi 8 novembre, Tamsir Ndiaye, directeur général de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER) lors d’un atelier de sensibilisation des journalistes sur les énergies renouvelables. « Aujourd’hui, si vous prenez le mix énergétique, c’est-à-dire les énergies renouvelables qui sont injectées dans le réseau de la Senelec, on est entre 30 et 32% »(…) et ça ne prend pas en compte les énergies renouvelables qui sont développées hors réseau », informe M. Ndiaye DG de l’ANER. Pour lui, cette part des énergies renouvelables dans le mix énergétique est énorme comparé aux autres pays de la sous région et même du monde. Ces performances observées lors des dix dernières années sont imposées par une volonté politique, notamment le chef de l’État Macky Sall. Il annonce, ainsi, que l’ANER travaille de concert avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), « pour pouvoir évaluer toute la puissance installée en matière d’énergie renouvelable à travers le pays ». Poursuivant ses propos, le DG de l’ANER indique, allant dans le sens des réalisations sur les énergies renouvelables, que le gouvernement a comme ambition que l’éclairage public soit pour la plupart alimenté par le solaire. « Plus de 100 000 lampadaires solaires“ ont été installés au Sénégal, et on a des programmes qui vont nous amener à 350 000 à 400 000 lampadaires solaires », renseigne M. Ndiaye. À cet effet, le DG de l’ANER, indique que son agence ne se limite pas seulement à l’installation de lampadaires solaires. « L’ANER est en train de promouvoir sous la direction du ministère du pétrole et des énergies, 10 à 11 activés en plus des lampadaires solaires. Aujourd’hui, on réalise des chambres froides solaires pour la conservation des produits halieutiques et agricoles, on est en train de faire la promotion de pompe solaire pour l’irrigation, des séchoirs solaires pour les femmes productrices et transformatrices », assure le responsable de l’ANER…