« C’est juste le lundi qu’on nous a informé de son arrestation par la section de recherche de la gendarmerie. Et automatiquement les collègues avec qui il partage le même établissement se sont regroupés pour a la limite faire un partage d’informations. C’est par la suite que nous qui officions dans les autres établissements on a été saisi. Et par réflexe de survie nous nous sommes dits qu’il faudrait au moins qu’on commence une lutte pour sa libération. Et aujourd’hui nous sommes en assemblée générale au niveau d’Oussouye », a informé Jacques Ben Bora, porte parole de l’intersyndicale. Il précise que tous les syndicats de tous les niveaux du système éducatif sénégalais, du préscolaire au secondaire sont là. Tous les représentants syndicaux pour éventuellement discuter d’une démarche à suivre pour la libération de notre collègue monsieur Diop. « Nous demandons sa libération purement et simplement. Et nous avons aussi par rapport aux différentes connaissances qu’on a essayé de procéder à des médiations pour demander à ce que des gens nous aident à quelques niveaux que ce soit pour que le collègue Diop soit libéré. C’est ce que nous avons demandé nous ne suspendons pas cette demande qui consiste à impliquer des personnes de bonnes volontés pour qu’il soit libéré », a t-il déclaré. Il renchérit : »Mais nous en tant que syndicats notre réflexe c’est un peu de procéder à des gréves cycliques pour demander à la limite exiger sa libération. C’est dans cette lancée que ‘ous nous sommes retrouvés aujourd’hui pour élaborer un plan d’actions. Et nous demandons à ce que les autorités nous prêtent une oreille attentive pour que le système éducatif au niveau du département ne soit perturbé davantage. Nous avons déjà annoncé un plan d’actions lors de notre rencontre du Cap-Skiring. Aujourd’hui on a décidé en assemblée générale de faire un débrayage lundi, mardi et mercredi d’observer une grève totale. On va encore se réunir pour essayer d’évaluer et pour jeudi on fait un débrayage à partir de 09 heures le vendredi et le samedi. Et on évalue le samedi pour essayer de lancer encore un autre plan d’actions si le collègue Diop n’est pas libéré ». Ils finissent scander des slogans » Nous réclamons la libération de monsieur Diop sa place est en classe »; » libérez monsieur Diop sa place est en classe pas en prison « .
Ibrahima GOUDIABY