Président du conseil d’administration de SWAMI Agri, filiale de Senegindia, Souleymane Ndoye a levé le voile sur la situation actuelle entre son entité SENEGINDIA et la Délégation générale à la promotion des Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU). Dans un entretien accordé à nos confrères de dakaractu, M.Ndoye est revenu sur la présence de SENEGINDIA dans la zone de Diamniadio, avant de souligner un problème d’expropriation effectué par la DGPU
Selon lui, la société Senegindia qui est une propriété sénégalaise était présente à Diamniadio avant la création de la DGPU. Avec 117 hectares, un programme immobilier y avait été lancé, comprenant des lotissements bien définis, tout, avec l’autorisation de l’État du Sénégal, confie Souleymane Ndoye.
Continuant, à lui d’ajouter que » la DGPU est ensuite intervenue en procédant à une expropriation sans aucune compensation financière. En contrepartie, elle a désigné SENEGINDIA comme développeur faisant de cette société la seule à réaliser un projet d’habitation parmi tous les acteurs. »
Toujours dans ses explications, M Ndoye a évoqué le protocole signé entre les deux entités » Certes, nous avions des engagements de contribution, mais sur les 58 hectares qui nous étaient initialement attribués, nous n’en avons finalement obtenu que 40. En effet, 18 hectares ont été utilisés pour la construction du stade Me Abdoulaye Wade après expropriation. Un protocole a finalement été signé, aboutissant à l’affectation d’un site dans la zone de Sangalkam. Cependant, ce site fait face à l’opposition des habitants de Keur Ndiaye Lo, et il figure dans le titre foncier de la DGPU » a-t-il renseigné.
Dans une série d’interrogations, Souleymane Ndoye de se demander est ce que le SENEGINDIA va continuer payer pour la DGPU ? Avec tout le travail déjà effectué « SENEGINDIA a construit et vendu des villas, ainsi qu’un bail destiné à la DGPU. Mais devons-nous continuer à payer pour la DGPU ? » S’interroge-t-il, précisant que SENESENEGINDIA , société de droit sénégalais, a construit des routes qui selon le code de l’urbanisme, deviennent propriétés de la collectivité territoriale ou de l’État.
Il a également ajouté que » si SENEGINDIA doit continuer à payer pour toutes ces surfaces. Ils ont compris que nous ne pouvons pas payer tant que nous ne récupérons pas les 18 hectares. Nous sommes donc dans un processus de rectification de la dette » souligne t-il, avant d’ajouter » En réalité, nous leur devons 500 millions de francs CFA, contrairement à ce qu’ils affirment. SENEGINDIA est le véritable partenaire de la DGPU » conclut-il, en dévoilant que ces désaccords sont à la base des malentendus entre SENEGINDIA et la DGPU.
A BA